Le chat du rabbin (film)

Le chat du rabbin : mais pourquoi vouloir tout dire en 90 minutes ?

Le chat du rabbinCréateur d’entreprise, auteur et papa, cela ne laisse pas beaucoup de temps pour aller au cinéma. Autant dire que le choix d’un film relève dans ces conditions d’un délicat arbitrage. Souhaite t-on se détendre ? Envisager d’autres horizons ? Le chat du rabbin paraissait ce dimanche un bon compromis.

J’ai été conquis par le démarrage du film. Ne connaissant pas les albums de Joann Sfar, j’ai découvert son univers graphique, fort bien servi par des voix en parfait accord avec leur personnage. Mais à partir de la première demi-heure, le film introduit trop vite trop d’intrigues et trop de personnages sans rapport les uns avec les autres : le chat qui parle puis ne parle plus, le cousin dompteur de lions qui surgit d’on ne sait où, le Russe en quête de Jérusalem..Pour finir, le film s’achève sur la déception de ce Russe devant la découverte d’une Jérusalem différente de celle dont il avait rêvé…sans qu’aucune des autres intrigues ne soient résolues. Cela donne l’impression que plusieurs albums ont été mélangés pour donner une vision complète de l’univers du chat du rabbin mais de manière maladroite.

A vouloir tout présenter, le film devient confus. Dommage, on aurait préféré une seule histoire menée à terme et approfondie, quitte à introduire les autres personnages en vue de futurs films.

Print Friendly, PDF & Email

Laisser un commentaire