Archives de catégorie : coup de chapeau

Un mois avec un Archos 50 Diamond : bilan positif !

Archos 50 Diamond
Archos 50 Diamond

Voici un mois que j’ai reçu mon Archos 50 Diamond, un smartphone Android.

Pour moins de 200 euros TTC, la fiche technique proposait un écran 5 » full HD, 8 coeurs, 2 Go de RAM, un appareil photo de 16 MP, 16 Go d’espace disque, j’en passe et des meilleures.

Trop beau pour être vrai ?

J’ai sauté le pas et acquis ce téléphone au rapport qualité-prix imbattable. Un mois après, quel bilan en tirer ? Eh bien un bilan très positif !

Le téléphone est réactif, sobre (il tient 2 jours sans recharge), les photos sont à la hauteur.

Bref, je ne peux que conseiller cet appareil. Pourquoi dépenser 700 euros pour un téléphone à la pomme ou autre Samsung,  quand on peut avoir un téléphone performant et élégant pour moins de 200 euros ?

Soeur Cristina : la subversion de la subversion

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Soeur Cristina, il s’agit d’une nonne de la congrégation des Soeurs ursulines qui a remporté cette année la version italienne du concours télévisé The Voice. Dans son album éponyme, elle chante des tubes de la pop comme True Colors de Cyndi Lauper, Try de Pink, ou encore… Like a virgin.Lorsqu’une chanteuse nommée Madonna a sorti Like a virgin, en 1984, c’était de la provocation. L’artiste jouait bien sûr sur le champ sémantique catholique : la Vierge, la Madonne. C’était une forme de subversion parce que les paroles avaient une portée sexuelle : « like a virgin touched for the very first time« . Quel toupet !Au fil des années, Madonna est devenu une chanteuse sexy, provocante, qui n’aurait pas hésité, par exemple, à lancer dans l’assistance sa petite culotte lors d’un concert organisé à l’Hôtel de ville de Paris à l’initiative de Jacques Chirac.Et voilà qu’une religieuse, c’est-à-dire l’antithèse de la bombe sexuelle, se permet de reprendre le tube de la blonde Madonna. Quel culot ! A une époque où l’on se demande si les valeurs ne se sont pas inversées par rapport à la tradition chrétienne de nombre de pays d’Europe, la boucle est bouclée. Une femme ayant décidé de consacrer sa vie au Christ subvertit les symboles de la civilisation commerciale dans laquelle nous sommes plongés. C’est donc une subversion de la subversion : chapeau, l’artiste !

Katie Melua, à la maison

Ketevan, par Katie MeluaVous est-il déjà arrivé de tellement aimer un(e) artiste que vous l’écoutez très régulièrement ? Au point que sa voix vous accompagne, au fil des jours, devient familière. Un peu, justement, comme si cet artiste faisait partie de votre famille. C’est ce que je ressens avec Katie Melua, ce sentiment étant sans doute renforcé par le fait d’avoir pu l’écouter en concert au Palais des congrès, en 2013.

Quoi qu’il en soit, je ne saurais trop vous recommander son dernier album, Ketevan. D’album en album, c’est toujours le même plaisir. Continuez longtemps, Katie !

Give and take : donner, pour le meilleur ou pour le pire ?

Give and take
Give and take, d’Adam Grant

Adam M. Grant est un auteur qui sait ménager des surprises à ses lecteurs. Son ouvrage, Give and take, a revolutionary approach to success, salué par la critique et best seller, en témoigne. C’est l’envie d’être surpris qui m’a poussé à télécharger le livre sur Amazon. Et je n’ai pas été déçu ! Le livre fourmille d’études et statistiques, et Adam Grant joue avec nos clichés en nous questionnant au fil des pages.

Parmi ces clichés, le fait qu’il faille être cynique et sans scrupule pour réussir professionnellement. Certes, des expériences ont été réalisées qui tendent à prouver que les méchants réussissent mieux en entreprise. Pourtant, les recherches que j’ai menées, à titre personnel, et mon expérience en tant que consultant en management coopératif, m’ont montré que la coopération (le donnant-donnant) était beaucoup plus efficace sur le long terme.

Les travaux d’Adam Grant vont encore plus loin : il démontre que les moins performants en entreprise sont généralement ceux qui donnent le plus aux autres (les givers)… mais que ceux qui réussissent le mieux sont, eux aussi, des givers !

Autrement dit, la générosité peut être la pire ou la meilleure des choses, dans le monde professionnel et ailleurs. Toutefois, Adam Grant souligne un fait intéressant : « le succès d’un giver a quelque chose de spécial : il se répand et fait boule de neige ».

Alors, si nous ne voulons certainement pas être un giver qui échoue, nous ne voulons pas non plus être un taker (le contraire d’un giver, quelqu’un qui cherche à maximiser son propre intérêt en toutes circonstances, même au détriment des autres) qui réussit.

Tout le mérite de Give and take est d’expliquer comment on peut s’épanouir en donnant, et réussir, en évitant les pièges du don de soi inconsidéré, qui ne conduit qu’à l’échec et au burn out. L’ouvrage étaye son propos sur des études sociologiques, des expériences, et de nombreux cas réels, dans de multiples milieux : enseignement, assurance, divertissement, et même la politique !

Loin d’une incantation stérile, il relève les difficultés que l’on rencontre lorsque l’on veut donner, et se termine par une boîte à outil fort bien fournie, permettant de pratiquer, en ligne et dans le monde physique.

Vous l’avez compris, comme des centaines de milliers de lecteurs, j’ai été emballé par Give and take.

Mise à jour du 5 octobre 2021 :

Un résumé détaillé de la traduction française du livre, Donnant-donnant, (ouvrage malheureusement épuisé) est disponible ici.

Pour d’autres critiques et résumés, n’hésitez pas à consulter la catégorie « Livres » sur ce blog !

 

Chine : des équipements simples pour rester en forme

Il est toujours étonnant pour un Français qui arrive en Chine de voir combien les personnes âgées dans ce pays prennent soin de leur condition physique. L’été, le jour à peine levé, vers 5 ou 6 heures du matin, elles sont déjà nombreuses à s’activer dans les jardins : danse de l’éventail, Qi Gong, Tai Chi ou tout simplement gymnastique, elles regorgent de dynamisme. Cette vitalité, on la retrouve dans les bals ayant lieu chaque soir sur les places. Plus généralement, on trouve partout, dans les squares et dans les jardins, des équipements sportifs très simples, utilisés par tous, toutes classes d’âge confondues.

Barre de traction dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Equipement de gymnastique dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Equipement de gym dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Tout un chacun peut ainsi se livrer à des exercices d’assouplissement, d’étirement, à des tractions, etc. Les mamans qui surveillent leurs enfants bavardent tout en faisant ces exercices.

A quand de tels équipements dans nos squares et nos jardins ?

Pote-emploi, le site qui veut donner du réseau à ceux qui n’en ont pas.

Pote-emploi
Pote-emploi

Un site sera lancé prochainement pour permettre à des jeunes désireux de se lancer sur le marché du travail, mais dénué de réseau personnel, de se connecter avec des volontaires mieux introduits, notamment parmi les étudiants et diplômés de grandes écoles. Ce site, c’est Pote-emploi.
Une bonne initiative qui favorisera la mixité sociale et dont tout le monde profitera. Car en créant des connexions inattendues, c’est l’ensemble du cerveau collectif du corps social qui progresse.

Conditions générales de vente : GDF 1, Apple 0

J’ai reçu il y a quelque temps les nouvelles conditions générales de GDF-Suez. Vous savez, c’est ce genre de document incompréhensible qui finit généralement à la poubelle. Eh bien là, j’ai trouvé que la mise en forme du document était remarquable. GDF a utilisé un système de gras et de de barré pour montrer ce qui a été modifié dans leur conditions générales.

Conditions générales de vente (CGV) - GDF Suez - Dolce Vita
Conditions générales de vente (CGV) – GDF Suez

A l’inverse, il y a quelques jours, mon iPad m’a informé que les conditions d’utilisation de l’Appstore avaient été modifiées.

Une fenêtre m’affichait juste la page 1 sur des dizaines, la possibilité de poursuive ma lecture vers la page 2, et surtout un bouton accepter dès le bas de la page 1. Cela veut bien dire qu’Apple sait que 95% des utilisateurs ne liront pas les CGU. Il ne propose aucune aide pour comprendre la portée des changements.

Apple devrait s’inspirer de la politique de pédagogie et de transparence de GDF Suez en matière de conditions générales.

Regus à Rueil Malmaison : une prestation à la hauteur !

Logo RegusVoilà maintenant 5 mois que j’ai installé les bureaux de Smartwords au centre Regus de Rueil Malmaison.Je trouve que leur prestation de location de bureaux est vraiment à la hauteur, et pas seulement parce qu’ils sont situés au 15ème étage !

Je bénéficie de leur offre Campus, consistant en un espace de coworking accessible 24/24, 7/7 (même si, pour ma part, je n’ai pas souhaité bénéficier de cet accès).

Je suis satisfait de cette installation car j’y trouve les avantages du coworking associés au standing Regus. Côté coworking :

  • un tarif avantageux,
  • la possibilité de nouer des contacts avec d’autres professionnels (j’ai déjà pu faire deux rencontres prometteuses pour le développement de mon activité).

Côté standing :

  • les locaux sont très agréables,
  • Regus propose des prestations très intéressantes pour accueillir clients et prospects, notamment en matière d’accueil téléphonique.

Mais ce que j’apprécie le plus, c’est le dynamisme et le côté sympa de l’équipe, menée avec un grand professionnalisme par Alexandra Varlet. Merci également à Tanya et Ibtissem pour leur gentillesse et leur efficacité !

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus d’informations.

PS : je suis heureux de pouvoir écrire ce billet, après une expérience moins positive il y a 2 ans. J’estime qu’il est normal, maintenant, que j’exprime ma satisfaction.Quand c’est bien, c’est agréable de le dire !

Message personnel pour Alexandra Varlet : surtout continuez comme ça, ne changez rien !

Spam au commentaire par copier-coller

spam

Ce matin, je découvre une nouvelle forme de spam au commentaire. Le spammeur repère des billets traitant de certains sujets grâce à leur contenu et mots clés (tags), et colle en commentaire un post trouvé ailleurs sur le net (par exemple sur un forum) en lien avec le même sujet. Le commentaire est donc en rapport direct avec le billet. Seul indice qu’il s’agit d’un spam : l’URL indiquée en lien sur le nom du commentateur renvoie vers un site e-commerce, et non vers le site d’une personne.

Cela m’est arrivé pour mon billet Nounou branchée ou à côté de la plaque ? J’ai reçu un commentaire qui n’était qu’un copier-coller d’un post sur le forum d’aufeminin.com datant de… 2004 !

Les spammeurs ont beaucoup de créativité ! J’avoue que je suis admiratif devant cette technique ingénieuse.

Contre le déclin, on n’a pas tout essayé !

Reprendre - Ni sang ni detteLe présent billet est une reprise de mon commentaire publié sur Amazon.fr à propos du récent ouvrage de Jean-Michel Truong, Reprendre – Ni sang ni dette
(Le No Man’s Land, mai 2013).

Dekoismelltill ? Un auteur de romans a t-il le droit d’écrire un essai économique ? A t-on le droit de penser et de partager ses propositions en dehors des « milieux autorisés » si bien moqués par Coluche ? Jean-Michel Truong apporte une réponse décapante à ces questions. Son essai est d’abord celui d’un amoureux de la France, qui a mal quand il la voit décliner. Et ce déclin, malheureusement, il le perçoit avec une grande acuité dans ses échanges avec ses partenaires internationaux, lui qui a vécu une vingtaine d’années en Chine. Mais il ne se résout pas au défaitisme et, fort de la puissance d’imagination du romancier, il ose proposer une idée originale pour sortir de la crise : remplacer l’ensemble des aides aux entreprises par un système de dot attribuée à chaque citoyen et associé à un système de droit de tirage sous forme de crédits pour les entreprises.
Cette idée originale est étayée par une argumentation solide et une documentation qui ne l’est pas moins. Les notes de bas de page sont une mine d’informations : des statistiques, mais aussi des références à d’autres oeuvres et des citations viennent conforter le raisonnement (on remarquera par exemple la citation sidérante tirée de La Guerre hors limites de Qiao Liang et Wang Xiangsui, au chapitre 7). Le tout est rédigé avec un style enlevé, à la fois simple, drôle, littéraire sans être pédant, et varié.
Bref, une livre réjouissant et stimulant, que nos politiques auraient grand profit à lire !