Xi’an, capitale étincelante de la province du Shaanxi, à l’Ouest de la Chine, est connue pour son armée de soldats de terre cuite. L’empereur Qin Shi Huangdi avait souhaité être enseveli entouré d’une véritable armée de statues, qui, d’après la légende, ont toutes été modelées d’après des soldats réels.
J’ai eu la chance de visiter ce dernier lors de mon séjour à Xi’an en juillet 2024. Et quand je parle de chance, c’est à dessein, car on dit que c’est le musée le plus difficile à visiter en Chine. En effet, il est possible d’obtenir des entrées gratuites, ce qui fait que l’affluence y est délirante. Par les fortes chaleurs de l’été, déambuler dans ses allées, pourtant climatisées, est donc une vraie épreuve physique.
Mais le jeu en vaut la chandelle. Ce musée, qui renferme pas moins de 370 000 artéfacts, permet une plongée non seulement dans l’histoire du Shaanxi, mais plus généralement dans l’histoire de la Chine. J’ai pu en particulier admirer de nombreux objets des dynasties des Zhou de l’Ouest, Qin et Tang.
Vases, gobelets, armes… L’état de conservation et de restauration des objets est impressionnant.
Une visite au musée d’histoire du Shaanxi est un véritable voyage dans le temps.
Travaillant dans le secteur de l’Internet, je prête naturellement attention aux nouveautés technologiques lors de mes voyages. A ce titre, la Chine ressemble à un laboratoire préfigurant le monde de demain.
L’intelligence artificielle, incontournable
J’ai pu assister en juillet à la China Internet Conference, l’événement annuel organisé à Pékin faisant le point sur les avancées techniques de la Chine et les grandes orientations gouvernementales. Alors que le pays célèbre cette année le trentième anniversaire de sa connexion à l’Internet, c’est bien l’intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres. La Chine, en avance depuis des années dans ce domaine, s’était faite distancer depuis l’avènement de l’intelligence artificielle générative, ces nouveaux outils de génération de textes ou d’images, dont le plus connu est bien sûr chatGPT.
Mais elle rattrape son retard à vitesse grand V. Tous les secteurs sont concernés : les plus avant-gardistes, avec des systèmes de génération automatiques de vidéos à partir de texte comme Vidu ou Kling, ou les plus quotidiens, comme le transport avec les voitures autonomes ou la banque.
Robotique et automatisation
L’automatisation et la robotique sont entrées de plein pied dans la vie des chinois. J’ai pu par exemple tester les épiceries automatiques de la société BingoBox, qui vont beaucoup plus loin que nos caisses automatiques puisqu’elles fonctionnent sans aucune présence humaine.
Les petits robots de service ont aussi fait leur apparition dans les hôtels ou les restaurants, pour amener les plats aux clients ou prendre en charge le room service.
Ces robots seront-ils une solution pour pallier de futurs pénuries de main d’œuvre, dans un pays où la natalité est en berne, et où les hommes partent à la retraite à 60 ans et les femmes entre 50 et 55 ans ?
Tradition 2.0
A l’heure où l’Occident s’abîme dans la cancel culture, la Chine fait le mouvement inverse en remettant au goût du jour sa culture traditionnelle. Lors de mon séjour à Xi’an cet été, j’ai pu mesurer l’ampleur du phénomène. J’avais déjà visité Xi’an en 2002. Vingt-deux ans après, j’ai été frappé par l’embellissement de la ville, mettant en honneur son histoire et son patrimoine architectural. La ville est particulièrement splendide la nuit, grâce à ses jeux d’éclairage somptueux.
Ce “retour aux sources” prend aussi la forme du mouvement hanfu, ce phénomène de société qui voit jeunes filles et jeunes gens s’habiller en costumes traditionnels pour se faire photographier dans les parcs et les jardins.
Ce mélange de tradition et de modernité rend la Chine fascinante. C’est souvent au coucher du soleil ou le soir venu que son charme ressort avec le plus de vivacité.
De retour de Chine après un séjour de trois semaines en juillet, je vais vous partager dans une série de billets mes impressions, expériences et réflexions.
Alors que je suis allé très souvent en Chine, parfois plusieurs fois par an, sur la période 2016-2019, cela faisait cinq ans que je n’y étais pas allé. Le Covid est passé par là, avec la fermeture totale du pays pendant plusieurs années, puis des restrictions drastiques du transport aérien. J’étais donc curieux de voir ce qui avait changé.
Un trajet plus long
Le premier changement ne s’est pas fait attendre puisqu’il est intervenu dès l’avion. Si la page du Covid semble bel et bien tournée, c’est désormais la guerre en Ukraine qui complique les choses. Pour rappel, l’Union européenne a fermé son espace aérien aux compagnies russes à partir de fin février 2022, la Russie rendant la pareille dans les jours suivants. Conséquence : mon vol Air France ne pouvait pas survoler la Russie comme par le passé. C’est donc un autre trajet que nous avons emprunté.
On voit que l’avion fait un détour par la Turquie et le Kazakhstan, ce qui rallonge le trajet d’une heure à l’aller et de deux heures au retour. A noter que les compagnies chinoises sont, elles, toujours autorisées à survoler la Russie.
Arrivée à Pékin et premières surprises
Arrivé à Pékin, ma première surprise a été… de ne pas être surpris. Pourtant, ce qui marque dès les premières minutes, quand on sort de l’aéroport, c’est un sentiment d’immensité. Dès qu’on est installé dans le taxi, on comprend que tout est grand en Chine : les voies de circulation, les véhicules, les tours qui défilent. On comprend aussi que tout est différent : l’écriture, bien sûr, mais aussi les marques de voiture, les publicités sur les panneaux… Ces impressions diffuses couplées au décalage horaire produisent habituellement chez moi un sentiment d’étrangeté. Or, là, je n’ai rien ressenti de la sorte, malgré le temps s’étant écoulé depuis mon dernier voyage. J’allais donc redécouvrir la Chine non plus comme un nouveau pays pour moi, mais comme une vieille connaissance, que l’on est content de revoir après plusieurs années et dont on distingue d’imperceptibles changements.
Ceci dit, toujours sur la route, j’ai été frappé par une différence notable : la part très importante des voitures électriques, que l’on reconnaît aisément à leur plaque d’immatriculation verte. Il faut dire qu’en 2023, 38 % des voitures vendues en Chine étaient électriques et qu’en combinant les véhicules électriques et hybrides rechargeables, plus de 20 millions de voitures électrifiées circulaient en Chine, soit environ 6 % des 336 millions de voitures en circulation.
Le développement de la pratique sportive
L’été à Pékin est chaud. Très chaud. Les centres commerciaux climatisés constituent donc un havre de fraîcheur appréciable. Or les centres commerciaux chinois sont de véritables lieux de vie. On y fait ses courses, bien sûr, mais on y va aussi au restaurant, on se fait coiffer et même… on y danse.
Mais la danse n’est pas la seule activité physique représentée. Dans le centre commercial Wanda proche de l’appartement de mes beaux-parents, on peut ainsi pratiquer, entre autres, le ping pong (bien sûr), le basket, la boxe, le karaté, le patin à roulette, la musculation et la natation…
J’ai aussi pu assister à un impressionnant examen de taekwondo passé par des enfants.
Où est le Parti Communiste ?
Dernière surprise que je vais évoquer dans ce billet : je n’ai pas vu le Parti Communiste. Alors que les années précédentes, j’étais frappé par son omniprésence dans le quotidien, que ce soit sur des panneaux d’affichage dans la rue, avec souvent le portrait de Xi Jinping, ou dans les émissions de télévision, cet été, je ne l’ai pas remarqué. Est-ce à dire qu’il se fait plus discret ? Ou est-ce moi qui m’y suis tellement habitué que je ne le remarque plus ? En tout cas, je me suis fait plusieurs fois la réflexion qu’il fallait que je me pince pour me rappeler que j’étais dans un pays communiste, ce qui ne transparaissait absolument pas dans le quotidien que je j’ai pu passer pendant trois semaines avec de la famille chinoise.
C’en est fini pour ce premier billet d’impressions générales. Je vous donne rendez-vous bientôt pour d’autres billets dans lesquels je partagerai des expériences plus spécifiques.
Les quatre artistes, AN Ran, ZHOU Mi, GAO Jiawei et ZHANG Xiaomo ont interprété avec brio plusieurs morceaux et chants de différentes époques et provinces chinoises.
Dans cette vidéo, je vous propose d’en découvrir quelques extraits :
AN Ran, née à Pékin dans une famille de musiciens, est virtuose de guzheng (cithare chinoise) et professeur de musique traditionnelle chinoise. Au début de sa carrière, son talent est vite reconnu et elle remporte divers prix et distinctions honorifiques. En 2003, elle quitte son pays natal pour venir s’installer en France où elle participera jusqu’aujourd’hui à pas moins de 600 spectacles musicaux. Découvrez son interview en vidéo.
ZHOU Mi commence le erhu et le piano à l’âge de sept ans en Chine. Diplômée de l’Université Normale de Nankin, où elle étudie le erhu auprès du maître YUE Feng, elle a suivi une formation en musicologie et pédagogie musicale et travaillé dans différents établissements scolaires. Elle a approfondi ses études artistiques en France, collaborant et intervenant sur des projets variés : tournages, spectacles musicaux, etc.
GAO Jiawei est chanteuse et chef de chœur. Elle a obtenu sa Licence de musique en éducation musicale à l’Université de Suzhou en Chine en 2017 et son DEM de formation musicale au CRR de Rueil-Malmaison en 2021. Jiawei est actuellement étudiante en direction de chœur au CRD de Pantin (niveau DEM) et en chant lyrique au CRR de Rueil-Malmaison.
ZHANG Xiaomo est professeur de clavecin et accompagnatrice pianiste du CRR de Rueil-Malmaison. Après avoir obtenu sa Licence de musique au Conservatoire Central de la musique en Chine en 2007, Xiaomo a poursuivi ses études de musique en France auprès de Claude Villard, Eric Arnal, Christophe Roger, Roland Lemêtre, Brice Sailly, Frédéric Michel et Kenneth Weiss en Suisse. Xiaomo est titulaire du Diplôme d’État de professeur de musique en clavecin et en accompagnement musique (au Cefedem de Normandie) ainsi que d’un Master d’interprétation concert en clavecin (à la HEM de Genève) et de plusieurs DEM (formation musicale, direction de chœur, clavecin et basse continue). Elle a dirigé plusieurs projets artistiques et pédagogiques en réalisant notamment des arrangements et poursuit une carrière de musicienne enseignante.
La virtuosité et la gentillesse de ces quatre artistes ont enchanté le public du CRR de Rueil Malmaison.
Les gestes de politesse ont une histoire. Ainsi l’origine de la poignée de main serait que, dans les temps anciens, il convenait de montrer à son interlocuteur que l’on ne dissimulait pas d’arme dans sa paume.
Combien de temps faut-il pour qu’une pratique s’expliquant à l’origine par la recherche d’une utilité concrète se généralise et se transforme en une marque de politesse, déconnectée de son utilité de départ ? La crise sanitaire actuelle nous permettra peut-être de répondre à cette question, grâce notamment à l’usage des masques.
Des marques de politesse qui apparaissent…
A quelques jours d’intervalle, j’ai ainsi été le témoin d’une pratique qui m’a frappé, à l’occasion des réunions parents – professeurs de la rentrée des classes. Evidemment, le port du masque était obligatoire. Mais à l’école maternelle de mon cadet, puis, une semaine plus tard, au collège de mon aîné, deux enseignantes, fraîchement arrivées dans leur établissement respectif, ont chacune démarré leur intervention en retirant quelques secondes leur masque, histoire, nous ont-elles toutes deux expliqué, de montrer leur visage aux parents qui les voyaient pour la première fois.
Si le port du masque devait devenir une norme pérenne (à Dieu ne plaise !), peut-être le fait de retirer son masque une poignée de secondes deviendra-t-il une marque de politesse, la première fois que l’on rencontre quelqu’un. Et tant qu’on en est aux conjectures, peut-être notre cerveau s’habituera-t-il à mémoriser en une fraction de secondes les visages, sachant que l’on n’aura plus l’occasion de les voir aussi fréquemment.
… Et des marques de politesse qui disparaissent.
A l’inverse, certaines marques de politesse anciennes sont en train de se transformer en maladresses. Par exemple, l’autre jour, un plombier s’est présenté à mon domicile pour une réparation, et s’est précipité pour me serrer la main, alors qu’il sortait des transports en commun. J’ai décliné la proposition, en me sentant quelque peu mal à l’aise de devoir expliquer que, dans le contexte actuel, la poignée de main n’était plus de mise, et en compensant tant bien que mal ma froideur forcée par un sourire.
Alors, y aura-t-il une politesse post-Covid, différente de ce que nous connaissions jusqu’à présent ? L’avenir le dira, mais ce qui est sûr, c’est que nous aurons toujours besoin de la politesse pour fluidifier et faciliter les rapports sociaux.
Si l’innovation chinoise sur Internet reste en retrait du point de vue strictement technique (du moins si l’on en croit Pony Ma, PDG de Tencent), sa créativité en matière de services ne laisse pas d’étonner. Aux côtés de la distribution, le domaine de la mobilité urbaine est l’un des plus novateurs. Ainsi, Didi Chuxing, connue notamment pour son service de VTC ou encore pour sa flotte de vélos en free-floating, propose dans son application mobile un service bien pratique après un repas un peu trop arrosé.
Cette innovation chinoise vous permet de commander un chauffeur qui va vous raccompagner chez vous au volant de votre voiture. Contrairement aux chauffeurs de VTC, ces chauffeurs un peu particuliers utilisent des vélos électriques pliables pour se rendre sur le lieu de rendez-vous.
Comme souvent en Chine, le prestataire se montre extrêmement soigneux. Avant de ranger son vélo dans le coffre de votre véhicule, il commence par déplier à l’intérieur un drap de protection.
En un tour de main, le chauffeur plie et range le vélo dans le coffre.
Avant de s’installer à la place du conducteur, le chauffeur Didi déploie un drap sur le fauteuil pour ne pas salir.
La dernière fois que mon épouse et moi avons eu recours à ce service, il nous en a coûté 70 RMB (un peu moins de 10 euros), pour un trajet d’une vingtaine de kilomètres la nuit. Ce tarif modéré est accessible aux classes moyennes chinoises.
Une fois sa mission accomplie, le chauffeur récupère son vélo et va à la rencontre de son prochain client.
Un tel service serait-il envisageable en France ? Le coût du travail étant ce qu’il est dans l’Hexagone, rien n’est moins sûr. Il serait en effet bien compliqué, chez nous, de fixer un tarif suffisamment bas pour que le service soit accessible au consommateur et suffisamment haut pour permettre à la fois aux chauffeurs de vivre et à la société éditrice du service de dégager un profit. Et puis je ne suis pas sûr que les candidats prêts à parcourir des dizaines de kilomètres entre deux courses, à vélo – fût-il électrique -, la nuit, pour un salaire modique, se bousculeraient au portillon.
Après avoir révolutionné le commerce électronique en prenant d’emblée le virage du mobile (m-commerce), la Chine est en train de changer le visage du commerce de proximité.
C’est ce que j’ai pu vérifier lors de mon séjour récent à Pékin au travers du test d’un magasin automatique de la chaîne Bingobox.
Dans cette épicerie, vous ne trouverez aucun vendeur. Tout se fait en libre-service, comme vous le constaterez dans la vidéo ci-dessous.
En dessous de la vidéo, découvrez plus d’informations sur chacune des étapes à suivre pour faire ses courses chez BingoBox.
Effet induit par l’incendie de Notre-Dame ? Le thème de la préservation du patrimoine s’invite jusque dans le métro.
Ce matin, à Trocadéro, de charmantes employées de la RATP arrêtaient les voyageurs s’apprêtant à sortir de la station pour leur proposer un café… assorti d’ un prospectus sur les travaux devant être réalisés sur la ligne 6.
Ces travaux, présentés comme nécessaires pour rénover les viaducs du métro aérien parisien, sont introduits sur le thème de la protection du patrimoine architectural.
L’angle eût-il été le même sans l’incendie de la cathédrale ? Faut-il voir dans la combinaison “café + patrimoine” une simple démarche marketing pour faire passer la pilule des travaux, toujours gênants ? Au contraire, cette approche est-elle le signe d’une prise de conscience salutaire ?
Pour ma part, j’opterai pour cette dernière hypothèse, parce qu’après tout, il n’est pas interdit d’être optimiste.
L’alcool est une composante de la vie sociale aussi bien en Chine qu’en France, mais avec de notables différences.
D’abord, on ne boit pas la même chose. Le vin est une valeur sûre en France, riche en vignobles et en tradition viticole. En Chine, les repas sont généralement accompagnés de 白酒 (bai jiu), littéralement “alcool blanc” ou “vin blanc”. Il s’agit d’alcool de sorgho, qui titre entre 35 et 53 degrés, dont les deux marques les plus célèbres (et les plus chères) sont Moutai et Wu liang ye.
On ne boit pas non plus dans les mêmes verres. Alors que la contenance d’un verre à vin est comprise entre 8 et 14 cl, un verre à baijiu est souvent tout petit, ce qui permet de multiplier les toasts.
Ce qui nous amène à la manière de boire en société. Il est de coutume, en France, de trinquer avec les autres convives ou de lever son verre en leur honneur, au début du repas. Ensuite, chacun déguste son verre à son rythme. Cela dénote, me semble-t-il, une dimension individualiste assumée dans le plaisir du vin. En France, on assume de prendre son verre et de le porter à ses lèvres en solo, de boire et d’y prendre du plaisir, au nez et à la barbe, si j’ose dire, de la personne que l’on a en face de soi.
Il en va tout autrement en Chine, où l’on ne boit pas seul. Il convient d’inviter les convives à boire avec soi, à chaque verre, et en respectant des priorités : trinquer d’abord avec celui qui invite, avec le chef, avec l’aîné, etc. En matière d’alcool, on ne prend pas son pied tout seul lorsque l’on est entouré. La manière de trinquer répond aussi à un décorum bien particulier. On se lève pour inviter une personne parfois située de l’autre côté de la table, on échange quelques mots, puis on fait cul-sec (干杯, ganbei, ou “verre propre”) avant de montrer ostensiblement à son interlocuteur que l’on a vidé son verre et de retourner à sa place, ou de poursuivre la tournée des toasts.
Après quelques années de pratique (oui, j’ai donné de ma personne !), j’apprécie cette façon de faire : on ne boit pas pour boire mais avant tout pour créer ou nourrir du lien social. Pour un occidental, toutefois, cette façon de boire peut manquer de spontanéité et ne permet pas de se détendre totalement. Elle conduit aussi, surtout lorsque les convives sont nombreux, à boire beaucoup plus, et à boire même quand on n’en a pas envie : on ne refuse pas un toast quand on y est invité. Mieux vaut ne pas prendre le volant ensuite !
Boire avec modération est bien difficile en Chine…
On y découvre l’œuvre d’Hergé dans son contexte historique à travers des planches originales, publiées dans des journaux de l’époque. On y comprend aussi comment il travaillait, de la documentation au travail d’équipe à l’atelier Hergé, en passant par la créativité pure de l’artiste. Car c’est là l’autre mérite de l’expo : on y découvre qu’Hergé n’était pas seulement un dessinateur de bande dessinée, mais également un peintre accompli.
L’exposition est vraiment à découvrir : les petits et les grands y trouveront leur compte, notamment grâce à une mise en valeur des œuvres ludique permettant à chacun de prendre la pose de manière amusante.