Après avoir révolutionné le commerce électronique en prenant d’emblée le virage du mobile (m-commerce), la Chine est en train de changer le visage du commerce de proximité.
C’est ce que j’ai pu vérifier lors de mon séjour récent à Pékin au travers du test d’un magasin automatique de la chaîne Bingobox.
Dans cette épicerie, vous ne trouverez aucun vendeur. Tout se fait en libre-service, comme vous le constaterez dans la vidéo ci-dessous.
En dessous de la vidéo, découvrez plus d’informations sur chacune des étapes à suivre pour faire ses courses chez BingoBox.
Voici un mois que j’ai reçu mon Archos 50 Diamond, un smartphone Android.
Pour moins de 200 euros TTC, la fiche technique proposait un écran 5 » full HD, 8 coeurs, 2 Go de RAM, un appareil photo de 16 MP, 16 Go d’espace disque, j’en passe et des meilleures.
Trop beau pour être vrai ?
J’ai sauté le pas et acquis ce téléphone au rapport qualité-prix imbattable. Un mois après, quel bilan en tirer ? Eh bien un bilan très positif !
Le téléphone est réactif, sobre (il tient 2 jours sans recharge), les photos sont à la hauteur.
La dernière campagne de publicité de Mac Donald’s peut faire sourire certains. On y voit des Français baragouinant un sabir de français et d’anglais.
Mais on ne peut pas dire que la pub soit à se tordre. Quels Français auraient envie de ressembler à ces deux beaufs sur la plage ? Peut-on s’enorgueillir d’écorcher à la fois la langue de Molière et celle de Shakespeare, dans un globish de bas étage ?
Très imparfait !
On a sûrement mieux à espérer que cette malbouffe et ce jargon.
Hier soir, j’ai téléchargé un film sur une plate-forme légale : 5 euros la location d’un long métrage de 90 minutes. Tout s’est fait automatiquement : la navigation dans le catalogue de films, l’achat (la plate-forme a stocké mon numéro de CB dans sa base), le téléchargement sur la tablette…
Sur ces 5 euros, je sais que la plate-forme va encaisser 30%. 1 euro 67 pour un processus sans la moindre intervention humaine.
Pas étonnant qu’Apple (puisque c’est de cette plate-forme qu’il s’agit) soit aujourd’hui la première capitalisation boursière au monde. Ils ont su exploiter un modèle économique hors pair.
Quant à moi, je vais pouvoir consommer mon divertissement en conserve (qu’est-ce d’autre qu’un film ?) et m’endormir repus de cette alimentation culturelle consommée par des millions d’autres que moi. Nous ne mangeons pas encore tous du même bœuf cloné à l’infini mais les biens culturels numériques, eux, permettent ce miracle. Continuer la lecture de Bien nourrir les maîtres→
Voici deux semaines que j’ai reçu mon Kindle Touch 3G. J’ai donc découvert une nouvelle façon de lire. Dans ce billet, je vais décrire, sans ordre particulier, les aspects positifs et les aspects négatifs qui m’ont le plus marqués.
Côté positif
Plus jamais seul face à mon livre
Un bon livre est une bonne compagnie. Mais avec Kindle, la lecture n’est plus solitaire. Au fil des pages, je découvre les passages surlignés par les autres et le nombre de personnes qui l’ont fait.
La bibliothèque ubiquitaire
Désormais, je peux lire mes livres sur mon Kindle Touch, mais aussi sur mon PC, sur mon téléphone Android, sur mon iPad…Je reprends ma lecture là où je l’ai laissée, et retrouve toutes mes notes et mes surlignements.
Le droit d’essayer avant d’acheter
Je peux naviguer dans la boutique Amazon et télécharger un extrait plutôt généreux du livre pour décider si je veux l’acheter ou non.
Côté négatif
Une lecture des magazines pas vraiment convaincante
Je me suis abonné à Business Week. Si le téléchargement automatique de chaque nouveau numéro est un vrai plus, la version Kindle est loin de contenir tout le contenu du magazine. Surtout, l’absence de photos et de couleurs se fait cruellement sentir.
Un bon confort de lecture mais pas parfait
Il est vrai que l’écran de la liseuse est moins fatigant pour les yeux que l’écran d’une tablette et a fortiori que celui d’un ordinateur. Toutefois, il reste plus fatigant que le papier. Par ailleurs, j’ai noté un effet de scintillement quand je lis à la lumière artificielle, par exemple dans le RER.
France ou Amérique : j’ai dû choisir
Le compte Kindle est associé à une boutique particulière : Amazon.com, Amazon.fr… Il est impossible d’acheter à la fois des livres sur la boutique française et sur la boutique américaine.
Belle mais pas sensuelle
Le rapport au Kindle n’est pas aussi physique que celui avec un livre : la liseuse n’a pas d’épaisseur, pas d’odeur. Adieu également les couleurs chatoyantes des couvertures, des jaquettes. Avec Kindle, tous vos livres se ressemblent.
Bilan
L’expérience Kindle est satisfaisante. L’outil est pratique et renouvelle l’exercice de la lecture. Il incite à lire davantage, ne serait-ce que pour amortir le prix de l’appareil (189 euros en version 3G) et en raison de l’intégration avec la boutique Amazon.
Cependant, malgré tous ses avantages, je pense que l’expérience liseuse ne me détournera pas du livre papier. Je continuerai probablement un certain temps à acheter mes livres en français au format papier ; j’achèterai plus de livres anglo-saxons grâce à la liseuse.
Livre électronique vs livre papier : pour ma part, le match continue !
Deux campagnes publicitaires déclinent actuellement le même thème : celui du retour. C’est le cas tout d’abord de Carrefour, qui a renouvelé son slogan. Les trentenaires et au-delà se souviennent certainement du refrain « avec Carrefour je positive » des années 80. Eh bien 20 ans après, Carrefour nous annonce que « le positif est de retour ».
Mais Carrefour n’est pas le seul à faire son grand retour. Le plaisir revient lui aussi, dixit Suchard :
Quelque chose de bon aurait-il disparu de nos vies pour que les marques surfent sur le besoin de le retrouver ? Doit-on s’attendrir devant la nostalgie sous-jacente à la campagne Carrefour, se réjouir du retour d’un paradis perdu ou se dire que ces campagnes s’adressent à une cible … sur le retour ?
A l’initiative de Catherine Barba de Cashstore.fr, le premier Cybermonday va être organisé en France. Il s’agit en fait de promotions exceptionnelles de la part de marchands sur Internet pour nous encourager à anticiper nos courses de Noël…et à les faire sur le Web.
L’événement ne sera pas que virtuel puisque des Cyber Miss Noël ont déjà commencé à envahir les rues de Paris !
A noter que le cybermonday va durer en fait une semaine, du 24 au 30 novembre.