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Il a transformé sa vieille usine en un empire

C’est l’histoire d’un cadre dans une municipalité que rien ne prédisposait à devenir capitaine d’industrie. Un beau jour de 1984, la ville lui remet les clés d’une entreprise nationalisée au bord de la faillite, avec pour mission de la redresser.

Quarante ans plus tard, l’entreprise en question est devenue le numéro un mondial dans son domaine, et le modèle de management inventé par le jeune cadre est enseigné dans les écoles les plus prestigieuses.

L’histoire se passe à Qingdao, à l’Est de la Chine, et le patron charismatique s’appelle Zhang Ruimin. Je vous raconte son histoire dans cette vidéo.

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Visite au musée d’histoire du Shaanxi

Xi’an, capitale étincelante de la province du Shaanxi, à l’Ouest de la Chine, est connue pour son armée de soldats de terre cuite. L’empereur Qin Shi Huangdi avait souhaité être enseveli entouré d’une véritable armée de statues, qui, d’après la légende, ont toutes été modelées d’après des soldats réels.

Mais Xi’an possède aussi de somptueux musées, comme la forêt de stèles (ou musée Beilin) et le musée d’histoire du Shaanxi.

Musée d’histoire du Shaanxi, à Xi’an

J’ai eu la chance de visiter ce dernier lors de mon séjour à Xi’an en juillet 2024. Et quand je parle de chance, c’est à dessein, car on dit que c’est le musée le plus difficile à visiter en Chine. En effet, il est possible d’obtenir des entrées gratuites, ce qui fait que l’affluence y est délirante. Par les fortes chaleurs de l’été, déambuler dans ses allées, pourtant climatisées, est donc une vraie épreuve physique.

Mais le jeu en vaut la chandelle. Ce musée, qui renferme pas moins de 370 000 artéfacts, permet une plongée non seulement dans l’histoire du Shaanxi, mais plus généralement dans l’histoire de la Chine. J’ai pu en particulier admirer de nombreux objets des dynasties des Zhou de l’Ouest, Qin et Tang.

Visite au musée d’histoire du Shaanxi

Vases, gobelets, armes… L’état de conservation et de restauration des objets est impressionnant.

Bols en argent à panse évasée
Bols en argent à panse évasée
Rhyton en agate de soie exposé au Musée d'histoire du Shaanxi, Xi'an
Rhyton en agate de soie exposé au Musée d’histoire du Shaanxi, Xi’an
Char en bronze, dynastie Qin
Char en bronze, dynastie Qin

Une visite au musée d’histoire du Shaanxi est un véritable voyage dans le temps.

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Chine 2024 : modernité et tradition

Travaillant dans le secteur de l’Internet, je prête naturellement attention aux nouveautés technologiques lors de mes voyages. A ce titre, la Chine ressemble à un laboratoire préfigurant le monde de demain.

L’intelligence artificielle, incontournable

J’ai pu assister en juillet à la China Internet Conference, l’événement annuel organisé à Pékin faisant le point sur les avancées techniques de la Chine et les grandes orientations gouvernementales. Alors que le pays célèbre cette année le trentième anniversaire de sa connexion à l’Internet, c’est bien l’intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres. La Chine, en avance depuis des années dans ce domaine, s’était faite distancer depuis l’avènement de l’intelligence artificielle générative, ces nouveaux outils de génération de textes ou d’images, dont le plus connu est bien sûr chatGPT.

Mais elle rattrape son retard à vitesse grand V. Tous les secteurs sont concernés : les plus avant-gardistes, avec des systèmes de génération automatiques de vidéos à partir de texte comme Vidu ou Kling, ou les plus quotidiens, comme le transport avec les voitures autonomes ou la banque.

La banque à la puissance de l’IA

Robotique et automatisation

L’automatisation et la robotique sont entrées de plein pied dans la vie des chinois. J’ai pu par exemple tester les épiceries automatiques de la société BingoBox, qui vont beaucoup plus loin que nos caisses automatiques puisqu’elles fonctionnent sans aucune présence humaine.

Les épiceries automatiques BingoBox

Les petits robots de service ont aussi fait leur apparition dans les hôtels ou les restaurants, pour amener les plats aux clients ou prendre en charge le room service.

Robot effectuant la livraison en chambre

Ces robots seront-ils une solution pour pallier de futurs pénuries de main d’œuvre, dans un pays où la natalité est en berne, et où les hommes partent à la retraite à 60 ans et les femmes entre 50 et 55 ans ?

Tradition 2.0

A l’heure où l’Occident s’abîme dans la cancel culture, la Chine fait le mouvement inverse en remettant au goût du jour sa culture traditionnelle. Lors de mon séjour à Xi’an cet été, j’ai pu mesurer l’ampleur du phénomène. J’avais déjà visité Xi’an en 2002. Vingt-deux ans après, j’ai été frappé par l’embellissement de la ville, mettant en honneur son histoire et son patrimoine architectural. La ville est particulièrement splendide la nuit, grâce à ses jeux d’éclairage somptueux.

Les éclairages nocturnes de Xi’an

Ce “retour aux sources” prend aussi la forme du mouvement hanfu, ce phénomène de société qui voit jeunes filles et jeunes gens s’habiller en costumes traditionnels pour se faire photographier dans les parcs et les jardins.

Ce mélange de tradition et de modernité rend la Chine fascinante. C’est souvent au coucher du soleil ou le soir venu que son charme ressort avec le plus de vivacité.

Beijing by night
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Impressions de Chine 2024

De retour de Chine après un séjour de trois semaines en juillet, je vais vous partager dans une série de billets mes impressions, expériences et réflexions.

Alors que je suis allé très souvent en Chine, parfois plusieurs fois par an, sur la période 2016-2019, cela faisait cinq ans que je n’y étais pas allé. Le Covid est passé par là, avec la fermeture totale du pays pendant plusieurs années, puis des restrictions drastiques du transport aérien. J’étais donc curieux de voir ce qui avait changé.

Un trajet plus long

Le premier changement ne s’est pas fait attendre puisqu’il est intervenu dès l’avion. Si la page du Covid semble bel et bien tournée, c’est désormais la guerre en Ukraine qui complique les choses. Pour rappel, l’Union européenne a fermé son espace aérien aux compagnies russes à partir de fin février 2022, la Russie rendant la pareille dans les jours suivants. Conséquence : mon vol Air France ne pouvait pas survoler la Russie comme par le passé. C’est donc un autre trajet que nous avons emprunté.

Trajet en avion entre Paris et Pékin - Vol Air France
Trajet en avion entre Paris et Pékin – Vol Air France

On voit que l’avion fait un détour par la Turquie et le Kazakhstan, ce qui rallonge le trajet d’une heure à l’aller et de deux heures au retour. A noter que les compagnies chinoises sont, elles, toujours autorisées à survoler la Russie.

Arrivée à Pékin et premières surprises

Arrivé à Pékin, ma première surprise a été… de ne pas être surpris. Pourtant, ce qui marque dès les premières minutes, quand on sort de l’aéroport, c’est un sentiment d’immensité. Dès qu’on est installé dans le taxi, on comprend que tout est grand en Chine : les voies de circulation, les véhicules, les tours qui défilent. On comprend aussi que tout est différent : l’écriture, bien sûr, mais aussi les marques de voiture, les publicités sur les panneaux… Ces impressions diffuses couplées au décalage horaire produisent habituellement chez moi un sentiment d’étrangeté. Or, là, je n’ai rien ressenti de la sorte, malgré le temps s’étant écoulé depuis mon dernier voyage. J’allais donc redécouvrir la Chine non plus comme un nouveau pays pour moi, mais comme une vieille connaissance, que l’on est content de revoir après plusieurs années et dont on distingue d’imperceptibles changements.

Ceci dit, toujours sur la route, j’ai été frappé par une différence notable : la part très importante des voitures électriques, que l’on reconnaît aisément à leur plaque d’immatriculation verte. Il faut dire qu’en 2023, 38 % des voitures vendues en Chine étaient électriques et qu’en combinant les véhicules électriques et hybrides rechargeables, plus de 20 millions de voitures électrifiées circulaient en Chine, soit environ 6 % des 336 millions de voitures en circulation.

Le développement de la pratique sportive

L’été à Pékin est chaud. Très chaud. Les centres commerciaux climatisés constituent donc un havre de fraîcheur appréciable. Or les centres commerciaux chinois sont de véritables lieux de vie. On y fait ses courses, bien sûr, mais on y va aussi au restaurant, on se fait coiffer et même… on y danse.

Des jeunes dansent le hip-hop dans un centre commercial à Pékin

Mais la danse n’est pas la seule activité physique représentée. Dans le centre commercial Wanda proche de l’appartement de mes beaux-parents, on peut ainsi pratiquer, entre autres, le ping pong (bien sûr), le basket, la boxe, le karaté, le patin à roulette, la musculation et la natation…

Une salle de ping-pong dans un centre commercial à Pékin

J’ai aussi pu assister à un impressionnant examen de taekwondo passé par des enfants.

Examen de taekwondo pour des enfants à Pékin

Où est le Parti Communiste ?

Dernière surprise que je vais évoquer dans ce billet : je n’ai pas vu le Parti Communiste. Alors que les années précédentes, j’étais frappé par son omniprésence dans le quotidien, que ce soit sur des panneaux d’affichage dans la rue, avec souvent le portrait de Xi Jinping, ou dans les émissions de télévision, cet été, je ne l’ai pas remarqué. Est-ce à dire qu’il se fait plus discret ? Ou est-ce moi qui m’y suis tellement habitué que je ne le remarque plus ? En tout cas, je me suis fait plusieurs fois la réflexion qu’il fallait que je me pince pour me rappeler que j’étais dans un pays communiste, ce qui ne transparaissait absolument pas dans le quotidien que je j’ai pu passer pendant trois semaines avec de la famille chinoise.

C’en est fini pour ce premier billet d’impressions générales. Je vous donne rendez-vous bientôt pour d’autres billets dans lesquels je partagerai des expériences plus spécifiques.

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Intelligence artificielle : quand la Chine et la France parlent d’une seule voix

Lors de la visite d’État du président chinois Xi Jinping en France en mai dernier, un événement est passé inaperçu, alors qu’il revêt une importance significative. La France et la Chine ont signé une déclaration commune portant sur la gouvernance de l’intelligence artificielle.

Ce document n’a pas de portée technologique ou économique. Il ne porte pas non plus sur des investissements en milliards d’euros. C’est une déclaration d’intention sur ce que doivent être les règles internationales en matière d’IA.

Dans la vidéo ci-dessous, vous trouverez une analyse des différents points de la déclaration et de leur portée.

Analyse de la déclaration franco-chinoise sur la gouvernance de l’IA

Pour symbolique qu’elle soit, cette déclaration est majeure, car l’intelligence artificielle est un domaine qui s’annonce aussi structurant pour l’avenir qu’a pu l’être Internet au tournant du siècle. Or si Internet et plus particulièrement le World Wide Web ont pu se développer comme ils l’ont fait, c’est en grande partie grâce aux efforts de standardisation et de régulation qui ont été faits au niveau mondial.

Des organismes dédiés ont été créés pour fixer les standards de l’industrie, qu’il s’agisse de l’IETF (Internet Engineering Task Force) pour les normes de base de l’Internet ou du W3C (World Wide Web Consortium) pour les standards du Web ; des instances ont été créées pour administrer les noms de domaines et les identifiants sur Internet, l’ICANN (International Corporation for Assigned Names and Numbers) et l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority) ; des structures comme l’Internet Society et des événements comme le WSIS (Sommet Mondial sur la Société de l’Information) ont cherché à encourager les usages et à organiser les relations entre les différentes parties prenantes de l’écosystème Internet.

L’IA va certainement pénétrer en profondeur tous les aspects de notre vie quotidienne, comme l’Internet et le Web l’ont fait. Dans ce contexte, des règles et des instances de gouvernance vont devenir de plus en plus nécessaires.

Les principaux acteurs de l’IA sont aujourd’hui les États-Unis et la Chine, ces deux pays jouissant d’une taille critique leur permettant d’investir des sommes colossales en recherche et développement. La France, pays beaucoup plus petit, dispose en revanche de talents exceptionnels, actifs dans la recherche, tel Yann Le Cun, patron de l’IA chez Meta, ou dans la création d’entreprises comme Mistral ou Hugging Face. La France dispose aussi d’établissements d’enseignement supérieur renommés à l’échelle internationale, et de centres de recherche de premier plan, comme l’INRIA ou le CNRS. Forte de ces atouts, la France est un interlocuteur légitime dans la recherche de règles communes pour assurer un développement harmonieux de l’IA à travers le monde.

La déclaration franco-chinoise sur la gouvernance de l’IA n’est qu’une étape. Début 2025, la France accueillera un forum international sur cette thématique. Parce que celle-ci dépasse les enjeux strictement nationaux, il est important que le concert des nations soit impliqué, pour éviter toute hégémonie de tel ou tel pays ou de telle ou telle entreprise. C’est en ce sens que la déclaration franco-chinoise sur la gouvernance de l’IA est un signal positif, dont il faudra étudier les suites avec attention.

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L’actrice qui en voulait trop

Comment réagiriez-vous si vous passiez du jour au lendemain du statut de superstar adulée de tous à celui de paria ?

Il faut avoir un sacré cran pour encaisser un tel choc. Et un plus grand encore pour se relever et regagner le devant de la scène.

Fan Binbing, l’actrice qui en voulait trop

C’est l’exploit qu’est peut-être en train de réussir l’actrice chinoise Fan Bingbing.

Avec une filmographie de plus de 40 films et série, Fan Bingbing (范冰冰) trônait au sommet du box-office quand une sordide affaire de fraude fiscale a mis un brusque coup d’arrêt à sa carrière en 2018. Faisant amende honorable (et s’acquittant au passage d’une amende bien réelle de plus de 100 millions d’euros), l’actrice a pu échapper à la prison. Et après cinq ans d’absence, elle est revenue sur les écrans à partir de 2023, dans des superproductions internationales.

En revanche, elle reste persona non grata en Chine. C’est que le pouvoir y a la dent dure et la rancune tenace contre ceux qui ont contrevenu aux lois, surtout depuis l’ascension au pouvoir de Xi Jinping.

Alors, Fan Bingbing sera-t-elle définitivement “amnistiée”, et retrouvera-t-elle la gloire dans son propre pays ?

Seul l’avenir le dira. En attendant, pour ceux qui ne la connaissent pas, vous pourrez la découvrir début 2025 dans un film où elle donnera la réplique à Liam Neeson, The Ice Road 2.

Et pour mieux la connaître, vous pouvez bien sûr regarder la vidéo au début de l’article !

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Et si on copiait les entreprises chinoises ? Mon nouveau livre.

Mon nouveau livre Et si on copiait les entreprises chinoises ? est désormais disponible à la vente, en livre papier ou électronique. Il vous propose de plonger dans l’aventure entrepreneuriale unique d’un patron charismatique, Zhang Ruimin, qui a bâti le numéro un mondial de l’électroménager, Haier, indétrônable depuis 14 ans. Chemin faisant, vous découvrirez comment Zhang a su incorporer les théories managériales occidentales à la culture chinoise, pour créer un modèle de management totalement innovant.

Haier à Qingdao (Chine)

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ceux qui me connaissent savent que je suis passionné par la Chine depuis de nombreuses années. La Chine fait partie de ma vie, qu’il s’agisse de ma vie personnelle et familiale, ou de ma carrière. Professionnellement, c’est sous l’angle de la technologie que je m’intéresse à ce pays, et j’essaie de partager ma passion sur ma chaîne YouTube. Mais en 2021, quand mon ami toulousain Youssouf Chotia m’a proposé d’écrire un livre sur le management à la chinoise, je ne soupçonnais pas tout ce que j’allais apprendre au cours de son écriture. Rédiger un ouvrage à quatre mains avec un co-auteur à distance, sur un modèle de management que je ne connaissais pas (le rendanheyi), alors que j’avais déjà une activité professionnelle bien remplie, était déjà, en soi, un beau défi. Mais quand Youssouf me l’a proposé, il ignorait que je traversais une période compliquée, puisque je rencontrais à ce moment-là des problèmes de santé, et que je devais prendre soin de ma mère hospitalisée, loin de chez moi. En ce moment de crise, ce projet de livre a été pour moi une ouverture bienvenue m’évitant de m’apitoyer sur mon sort. Ce projet a fait partie des grâces spéciales que j’ai reçues à cette période de mon existence.

Qu’allez-vous trouver dans le livre ?

Notre livre est le premier livre en français sur le modèle de management rendanheyi, qui a le potentiel d’être au XXIème siècle ce que le fordisme et le toyotisme ont été au XXème siècle. Il présente le parcours d’un patron visionnaire, dans un pays en pleine transformation et encore mal connu, la Chine.

Nous avons voulu écrire un livre qui soit à la fois documenté, factuel et fourmillant d’exemples. Il offre des informations à valeur ajoutée pour les professionnels et une plongée passionnante dans le management pour tous.

Livre ouvert : et si on copiait les entreprises chinoises ?

De nos jours, alors que la zizanie règne sur la scène internationale, nous espérons que notre livre permettra de créer un pont supplémentaire entre l’Orient et l’Occident, en invitant ses lecteurs à s’inspirer, à  réfléchir et à se préparer au monde de demain, sans complaisance et sans préjugés.

Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?

Dans les semaines et les mois qui viennent, Youssouf et moi allons prolonger la réflexion sur le thème du renouveau managérial, notamment en Chine, au travers d’une série de webinaires et de conférences.

Par ailleurs, nous allons continuer à alimenter le site chinese-management.com avec des actualités, des analyses et des interviews.

Si notre démarche vous intéresse, je vous invite à le consulter régulièrement, et à vous abonner à notre infolettre pour être sûr de ne rien rater.

 

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A découvrir : la série “Bonjour la Chine” présente la culture chinoise

La série documentaire disponible en ligne “Bonjour la Chine”
(你好中国) présente en 100 épisodes courts (en anglais) la culture et l’histoire de la Chine.

À découvrir!

 

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Management quantique, modèle “rendanheyi”, micro-entreprises… Découvrez les nouveaux articles de Management made in China !

Quatre nouveaux articles à découvrir sur le blog Management made in China:

Richard Liu est le fondateur du géant de l’e-commerce JD.com. L’article présente cinq caractéristiques de son style de management : l’importance accordée au travail et à l’effort, le souci de l’intégrité, le partage de la prospérité, la délégation et le contact avec le terrain.

Dans cet article, Youssouf nous explique comment la découverte de l’approche RenDanHeYi a pu répondre à ses interrogations sur les traditions et les pratiques du management en Occident.

On peut se demander ce qu’une jeune pousse high tech du 21ᵉ siècle pourrait bien apprendre d’une entreprise d’électroménager née il y a 40 ans aux confins de la Chine ? Découvrez-le dans cet article consacré à l’organisation en micro-entreprises du groupe Haier.

Quelques commentaires sur le récent ouvrage de l’universitaire Danah Zohar, Zero distance, Management in the quantum age. Mais qu’est-ce que ce “management quantique”, et en quoi est-il  en phase avec les sagesses chinoises traditionnelles ?

Bonne lecture !

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Découverte de la musique chinoise traditionnelle

Mardi 17 mai 2022, j’ai eu la chance d’assister à un concert de musique chinoise donné au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison.

Les quatre artistes, AN Ran, ZHOU Mi, GAO Jiawei et ZHANG Xiaomo ont interprété avec brio plusieurs morceaux et chants de différentes époques et provinces chinoises.

Dans cette vidéo, je vous propose d’en découvrir quelques extraits :

An Ran, virtuose de guzheng (cythare chinoise)
An Ran, virtuose de guzheng (cythare chinoise)

  • AN Ran, née à Pékin dans une famille de musiciens, est virtuose de guzheng (cithare chinoise) et professeur de musique traditionnelle chinoise.  Au début de sa carrière, son talent est vite reconnu et elle remporte divers prix et distinctions honorifiques. En 2003, elle quitte son pays natal pour venir s’installer en France où elle participera jusqu’aujourd’hui à pas moins de 600 spectacles musicaux. Découvrez son interview en vidéo.

erhu (violon chinois à deux cordes)
erhu (violon chinois à deux cordes)

    • ZHOU Mi commence le erhu et le piano à l’âge de sept ans en Chine. Diplômée de l’Université Normale de Nankin, où elle étudie le erhu auprès du maître YUE Feng, elle a suivi une formation en musicologie et pédagogie musicale et travaillé dans différents établissements scolaires. Elle a approfondi ses études artistiques en France, collaborant et intervenant sur des projets variés : tournages, spectacles musicaux, etc.

 

  • GAO Jiawei est chanteuse et chef de chœur. Elle a obtenu sa Licence de musique en éducation musicale à l’Université de Suzhou en Chine en 2017 et son DEM de formation musicale au CRR de Rueil-Malmaison en 2021. Jiawei est actuellement étudiante en direction de chœur au CRD de Pantin (niveau DEM) et en chant lyrique au CRR de Rueil-Malmaison.

WANG Xiaomo, professeur de piano et de clavecin
WANG Xiaomo, professeur de piano et de clavecin

  • ZHANG Xiaomo est professeur de clavecin et accompagnatrice pianiste du CRR de Rueil-Malmaison. Après avoir obtenu sa Licence de musique au Conservatoire Central de la musique en Chine en 2007, Xiaomo a poursuivi ses études de musique en France auprès de Claude Villard, Eric Arnal, Christophe Roger, Roland Lemêtre, Brice Sailly, Frédéric Michel et Kenneth Weiss en Suisse. Xiaomo est titulaire du Diplôme d’État de professeur de musique en clavecin et en accompagnement musique (au Cefedem de Normandie) ainsi que d’un Master d’interprétation concert en clavecin (à la HEM de Genève) et de plusieurs DEM (formation musicale, direction de chœur, clavecin et basse continue). Elle a dirigé plusieurs projets artistiques et pédagogiques en réalisant notamment des arrangements et poursuit une carrière de musicienne enseignante.

La virtuosité et la gentillesse de ces quatre artistes ont enchanté le public du CRR de Rueil Malmaison.