Archives de catégorie : po-si-tif !

Retour sur un exercice d’écriture à quatre mains

L’écriture a toujours joué un grand rôle dans ma vie. Professionnellement, lorsque je gérais mon agence de marketing par le contenu, Smartwords, elle était au cœur des dispositifs que je proposais à mes clients, que ce soit sous la forme de blogs, de magazines d’entreprise ou de livres blancs. Sur le plan personnel, le site que vous êtes en train de consulter est devenu un blog en février 2008, et je me suis essayé à la publication de fiction au travers de ma nouvelle Dream Factor. A la frontière des deux, mon livre sur les wikis a marqué un vrai tournant dans ma vie, en 2005, en me faisant plonger dans les démarches coopératives et l’univers de ce qu’on appelait le Web 2.0.

Mais je voudrais revenir ici sur l’expérience tout à fait nouvelle pour moi qu’a été l’écriture d’un ouvrage à quatre mains avec mon ami Youssouf Chotia. Ce livre, c’est Et si on copiait les entreprises chinoises, une monographie de l’entreprise Haier qui se propose de présenter un modèle de management radicalement nouveau, le rendanheyi, en montrant en quoi il est à la fois typiquement chinois et emprunt de multiples influences occidentales. La rédaction de ce livre a été pour moi une merveilleuse aventure, et ce à plus d’un titre.

Tout d’abord, c’est mon ami qui m’a proposé l’idée d’écrire ce livre (merci à lui !). C’était à une période où j’avais des problèmes de santé, et me plonger dans ce projet m’a donné beaucoup d’enthousiasme et a sans doute contribué à ma guérison. L’investissement dans un projet intellectuel a des conséquences favorables sur le corps, c’est du moins mon expérience.

Par ailleurs, le fait d’être deux auteurs nous a permis de rester motivés sur un projet qui a duré un an et demi, et qui venait en plus de nos jobs respectifs. Quand la motivation de l’un flanchait, l’autre était là pour lui redonner du dynamisme. C’était particulièrement vrai pendant la phase où chacun d’entre nous étions en train d’absorber des connaissances, en compulsant la littérature existante. Pendant ces moments où l’on n’écrit pas vraiment, on est un peu confronté à un “effet tunnel”, car on travaille beaucoup sans voir encore de résultats. Les points réguliers que nous faisions, Youssouf et moi, étaient de bons moyens de nous remotiver, en partageant nos idées et aussi quelques éclats de rire ! En confrontant nos perceptions, nous avons pu rendre le livre plus riche, Youssouf apportant ses réflexions de longue date sur les approches innovantes en management, et moi ma connaissance du monde chinois.

Enfin, peut-être, ce projet à deux m’a permis de devenir un petit plus rond de caractère : deux auteurs n’écrivent pas de la même façon, ont des approches parfois différentes, et pour obtenir un rendu final cohérent, il faut beaucoup de discussions et de patience.

Finalement, le jeu en valait largement la chandelle et l’ouvrage que j’ai écrit avec Youssouf est sans doute bien meilleur que si je l’avais écrit seul.

La rédaction d’un livre à quatre mains est donc un projet que je vous recommande si vous êtes versé dans l’écriture : avec de la patience, de la constance et de la détermination, vous tirerez de nombreux fruits d’une telle expérience collaborative.

La permission : le coworking à Perpignan

Les indépendants, freelances, entrepreneurs et étudiants de Perpignan ont désormais un tiers-lieu haut en couleurs pour travailler tranquillement, en plein cœur historique de la ville, à quelques encablures du centre-ville : la Permission.

Télétravailleur - La permission - Perpignan
Votre serviteur en plein télétravail à la Permission (Perpignan)

Situé 6 bis rue Général Derroja à Perpignan, la Permission est en fait un complexe multi-actvités proposant centre de coworking, restauration et même un espace de danse et de fitness.

Salle de danse à la Permission (Perpignan)
Salle de danse à la Permission (Perpignan)

 

La salle de fitness à la Permission (Perpignan)
La salle de fitness à la Permission (Perpignan)

Sur 200 m2, les visiteurs de l’espace disposent de tout le confort pour travailler et se détendre, entourés par une décoration vintage attrayante.

La Permission à Perpignan (vue d'ensemble)
La Permission à Perpignan (vue d’ensemble)

Une salle de réunion est également disponible.

La salle de réunion à la Permission (Perpignan)
La salle de réunion à la Permission (Perpignan)

Bref, j’ai beaucoup aimé cet endroit et je vous invite à y faire un tour!

Plus d’informations sur leur site Web : la-permission-complexe.com

Bien écrire le français avec l’aide de l’Académie française

Fondée en 1635 par le cardinal de Richelieu, regroupant quarante membres surnommés “les immortels”, l’Académie française a de quoi impressionner. Pourtant, il ne s’agit pas de l’institution distante et surannée telle que l’on pourrait se la représenter par méconnaissance. Non seulement elle a su s’adapter à la révolution  numérique, notamment en permettant de consulter en ligne son célèbre dictionnaire, mais elle offre aussi de précieux services à tous les francophones désireux de mieux utiliser la merveilleuse langue de Molière.

Ainsi, le site Web de l’Académie française propose une rubrique “questions de langue” qui apporte des réponses aux hésitations les plus courantes que l’on peut avoir. Par exemple, va-t-on au coiffeur ou chez le coiffeur ? Doit-on dire “le deuxième” ou “le second” ? Faut-il mettre les accents sur les majuscules ?

Pour aller plus loin, la rubrique “Dire, ne pas dire”  permet de déjouer les pièges de la langue et d’éviter barbarismes et imprécisions.

Mieux encore, l’Académie française offre un service sur mesure en laissant tout un chacun lui poser des questions spécifiques via un formulaire de contact : c’est le “service du Dictionnaire”. Si vous avez un doute au moment d’écrire un texte important, vous pouvez solliciter gratuitement ce service, qui vous répond généralement sous 24 heures. Toutefois, ne vous attendez pas à un cours de français : vous recevrez plutôt une réponse claire et concise.

C’est un véritable bonheur que d’avoir une alliée comme l’Académie française pour pouvoir parler et écrire la langue française avec  justesse.

 

 

Comment se souvenir facilement et durablement de ce qu’on apprend ?

Comment se souvenir facilement
Photo by Element5 Digital on Unsplash

Dans la vie, il y a de nombreuses occasions où l’on doit apprendre quelque chose et surtout se souvenir facilement et durablement de ce que l’on a appris : révisions pour un examen, préparation d’un concours, prise de poste pour un nouveau job, etc.

Plusieurs méthodes et outils s’avèrent très utiles pour y parvenir. Si vous êtes un lecteur habitué de mon blog, vous savez par exemple que j’affectionne particulièrement les cartes mentales ou mindmaps. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une autre technique appelée la répétition espacée.

Qu’est-ce que la répétition espacée ?

Le principe est de réviser les nouvelles notions apprises à différents intervalles, d’abord rapprochés puis de plus en plus espacés, au fur et à mesure que ces notions s’inscrivent dans votre esprit. Continuer la lecture de Comment se souvenir facilement et durablement de ce qu’on apprend ?

Expatriation en Chine pendant la Covid : témoignage d’un entrepreneur français

Que faire lorsqu’un séjour prévu pour quelques jours se transforme en véritable expatriation en Chine à cause de la Covid ?

C’est la situation à laquelle a été confronté Daniel Chesneau, dirigeant de la société française Halluciné, spécialiste de la projection de films en plein air. En février 2020, il débarque à Shenzhen, au sud de la Chine, pour ce qui ne devait être qu’une visite de routine de ses fournisseurs dans le pays.

Mais en raison de l’épidémie de Covid-19, rien ne s’est passé comme prévu.

Loin de céder à la panique, Daniel Chesneau a su transformer ces circonstances exceptionnelles en une occasion de vivre une expérience unique. Faisant sienne la maxime chinoise selon laquelle une bénédiction peut se cacher dans les circonstances les plus tragiques (sai weng shi ma), il a accepté de partager son expérience dans cette vidéo.

Un nouvel auteur sur ce blog !

Un nouvel auteur sur ce blog
CC BY Andrew_Writer

J’ai le plaisir de vous annoncer un nouvel auteur sur ce blog : mon fils, Ivan, 11 ans.

Dès demain, vous découvrirez sa première critique de livre, portant sur l’homme invisible, de H.G. Wells.

De quoi, je l’espère, vous donner des envies de lectures pour les vacances de Pâques… ou tout simplement pour occuper pendant que vous restez à la maison.  Après tout…Le confinement peut avoir du bon !

Mise à jour du 15 octobre 2020

Découvrez également ses deux autres critiques :

Malenfer

La Légende des Quatre

Jeu de cartes : savez-vous jouer à “la paralysie” ?

Joker (carte de jeu)En période de confinement, rien de tel qu’un bon jeu de cartes pour passer le temps. A propos, savez-vous jouer à “la paralysie” ?

Sinon, rien de plus normal : il s’agit d’un tout nouveau jeu que vient d’inventer mon fils, Ivan !

Laissez-moi vous présenter les règles.

La paralysie se joue avec un jeu de 52 cartes et deux jokers. On peut y jouer à partir de deux personnes. Chacune reçoit 10 cartes.

Il n’y a pas de couleur d’atout et la valeur des cartes est la suivante : l’as vaut 10 points, le roi 5 points, la reine 3 points, le valet 2 points, et toutes les autres cartes 1 point. Le joker vaut 0 point, mais c’est une carte puissante, comme nous allons le voir.

Celui qui remporte un pli débute le pli suivant.

On est obligé de mettre la couleur demandée si l’on en a, en montant si on le peut. Sinon, il faut se défausser d’une carte.

Si un joueur possède un joker, il peut le jouer à tout moment. Le tour est dit alors “paralysé” : on revient au premier joueur du tour, même si les autres n’ont pas encore joué. Les cartes déjà posées restent sur le tapis. Chacun rejoue, et le gagnant du pli remporte toutes les cartes, y compris celles qui avaient été posées pendant le tour avant le joker.

Essayez la paralysie : c’est un jeu familial très amusant, vous verrez !

 

 

Le confinement a du bon !

pink coronavirusDans toute situation, il est bon de rechercher les aspects positifs : “à quelque chose, malheur est bon”, ou sai weng shi ma, comme disent les Chinois. Le confinement n’échappe pas à la règle.

Voici donc quelques avantages du confinement qui me sont venus spontanément à l’esprit, ces dernières trente-six heures :

Je mettrai cette liste à jour au fil du temps.

Et vous, quels aspects positifs voyez-vous au confinement ? N’hésitez pas à les indiquer en commentaires !

Quand la préservation du patrimoine s’invite dans le métro

Effet induit par l’incendie de Notre-Dame ? Le thème de la préservation du patrimoine s’invite jusque dans le métro.

Ce matin, à Trocadéro, de charmantes employées de la RATP arrêtaient les voyageurs s’apprêtant à sortir de la station pour leur proposer un café… assorti d’ un prospectus sur les travaux devant être réalisés sur la ligne 6.

Ces travaux, présentés comme nécessaires pour rénover les viaducs du métro aérien parisien, sont introduits sur le thème de la protection du patrimoine architectural.

L’angle eût-il été le même sans l’incendie de la cathédrale ? Faut-il voir dans la combinaison “café + patrimoine” une simple démarche marketing pour faire passer la pilule des travaux, toujours gênants ? Au contraire, cette approche est-elle le signe d’une prise de conscience salutaire ?

Pour ma part, j’opterai pour cette dernière hypothèse, parce qu’après tout, il n’est pas interdit d’être optimiste.

Une découverte : les enfants de la résistance

Les enfants de la résistance
Les enfants de la résistance

Apprendre les leçons d’Histoire peut être fastidieux pour un enfant. En effet, cela passe nécessairement par du “par cœur” pour mémoriser les dates et les événements.

J’ai coutume d’aider mon fils à réviser en lui racontant l’Histoire comme une histoire, avec ses protagonistes et ses rebondissements. Dans le même esprit, la maîtresse de CM2 de mon fils a fait découvrir aux élèves de sa classe le tome 1 d’une bande dessinée intitulée Les enfants de la résistance.

L’histoire se passe dans la France occupée. Dans le secret absolu, un groupe d’enfants d’une dizaine d’années entreprend des actions de résistance, parvient à mobiliser les adultes et à fédérer des réseaux.

Mon fils m’a fait découvrir cette BD… et j’ai dévoré les deux premiers tomes. Comme lui, je suis devenu fan.

L’histoire est palpitante, les personnages touchants et on découvre ou redécouvre l’Histoire sans s’en rendre compte. Action, suspense et identification aux jeunes héros jouent à plein pour aider les enfants à s’approprier ces années décisives pour notre pays. Un dossier documentaire en fin d’album permet d’aller plus loin, en totale cohérence avec les aventures des personnages, qu’il éclaire avec des photos et des archives d’époque.

J’ai hâte que mon fils me prête le tome 3 !

Interview vidéo des deux auteurs, Vincent Dugomier et Benoît Ers :