Archives de catégorie : po-si-tif !

Bien écrire le français avec l’aide de l’Académie française

Fondée en 1635 par le cardinal de Richelieu, regroupant quarante membres surnommés “les immortels”, l’Académie française a de quoi impressionner. Pourtant, il ne s’agit pas de l’institution distante et surannée telle que l’on pourrait se la représenter par méconnaissance. Non seulement elle a su s’adapter à la révolution  numérique, notamment en permettant de consulter en ligne son célèbre dictionnaire, mais elle offre aussi de précieux services à tous les francophones désireux de mieux utiliser la merveilleuse langue de Molière.

Ainsi, le site Web de l’Académie française propose une rubrique “questions de langue” qui apporte des réponses aux hésitations les plus courantes que l’on peut avoir. Par exemple, va-t-on au coiffeur ou chez le coiffeur ? Doit-on dire “le deuxième” ou “le second” ? Faut-il mettre les accents sur les majuscules ?

Pour aller plus loin, la rubrique “Dire, ne pas dire”  permet de déjouer les pièges de la langue et d’éviter barbarismes et imprécisions.

Mieux encore, l’Académie française offre un service sur mesure en laissant tout un chacun lui poser des questions spécifiques via un formulaire de contact : c’est le “service du Dictionnaire”. Si vous avez un doute au moment d’écrire un texte important, vous pouvez solliciter gratuitement ce service, qui vous répond généralement sous 24 heures. Toutefois, ne vous attendez pas à un cours de français : vous recevrez plutôt une réponse claire et concise.

C’est un véritable bonheur que d’avoir une alliée comme l’Académie française pour pouvoir parler et écrire la langue française avec  justesse.

 

 

Comment se souvenir facilement et durablement de ce qu’on apprend ?

Comment se souvenir facilement
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Dans la vie, il y a de nombreuses occasions où l’on doit apprendre quelque chose et surtout se souvenir facilement et durablement de ce que l’on a appris : révisions pour un examen, préparation d’un concours, prise de poste pour un nouveau job, etc.

Plusieurs méthodes et outils s’avèrent très utiles pour y parvenir. Si vous êtes un lecteur habitué de mon blog, vous savez par exemple que j’affectionne particulièrement les cartes mentales ou mindmaps. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une autre technique appelée la répétition espacée.

Qu’est-ce que la répétition espacée ?

Le principe est de réviser les nouvelles notions apprises à différents intervalles, d’abord rapprochés puis de plus en plus espacés, au fur et à mesure que ces notions s’inscrivent dans votre esprit. Continuer la lecture de Comment se souvenir facilement et durablement de ce qu’on apprend ?

Expatriation en Chine pendant la Covid : témoignage d’un entrepreneur français

Que faire lorsqu’un séjour prévu pour quelques jours se transforme en véritable expatriation en Chine à cause de la Covid ?

C’est la situation à laquelle a été confronté Daniel Chesneau, dirigeant de la société française Halluciné, spécialiste de la projection de films en plein air. En février 2020, il débarque à Shenzhen, au sud de la Chine, pour ce qui ne devait être qu’une visite de routine de ses fournisseurs dans le pays.

Mais en raison de l’épidémie de Covid-19, rien ne s’est passé comme prévu.

Loin de céder à la panique, Daniel Chesneau a su transformer ces circonstances exceptionnelles en une occasion de vivre une expérience unique. Faisant sienne la maxime chinoise selon laquelle une bénédiction peut se cacher dans les circonstances les plus tragiques (sai weng shi ma), il a accepté de partager son expérience dans cette vidéo.

Un nouvel auteur sur ce blog !

Un nouvel auteur sur ce blog
CC BY Andrew_Writer

J’ai le plaisir de vous annoncer un nouvel auteur sur ce blog : mon fils, Ivan, 11 ans.

Dès demain, vous découvrirez sa première critique de livre, portant sur l’homme invisible, de H.G. Wells.

De quoi, je l’espère, vous donner des envies de lectures pour les vacances de Pâques… ou tout simplement pour occuper pendant que vous restez à la maison.  Après tout…Le confinement peut avoir du bon !

Mise à jour du 15 octobre 2020

Découvrez également ses deux autres critiques :

Malenfer

La Légende des Quatre

Jeu de cartes : savez-vous jouer à “la paralysie” ?

Joker (carte de jeu)En période de confinement, rien de tel qu’un bon jeu de cartes pour passer le temps. A propos, savez-vous jouer à “la paralysie” ?

Sinon, rien de plus normal : il s’agit d’un tout nouveau jeu que vient d’inventer mon fils, Ivan !

Laissez-moi vous présenter les règles.

La paralysie se joue avec un jeu de 52 cartes et deux jokers. On peut y jouer à partir de deux personnes. Chacune reçoit 10 cartes.

Il n’y a pas de couleur d’atout et la valeur des cartes est la suivante : l’as vaut 10 points, le roi 5 points, la reine 3 points, le valet 2 points, et toutes les autres cartes 1 point. Le joker vaut 0 point, mais c’est une carte puissante, comme nous allons le voir.

Celui qui remporte un pli débute le pli suivant.

On est obligé de mettre la couleur demandée si l’on en a, en montant si on le peut. Sinon, il faut se défausser d’une carte.

Si un joueur possède un joker, il peut le jouer à tout moment. Le tour est dit alors “paralysé” : on revient au premier joueur du tour, même si les autres n’ont pas encore joué. Les cartes déjà posées restent sur le tapis. Chacun rejoue, et le gagnant du pli remporte toutes les cartes, y compris celles qui avaient été posées pendant le tour avant le joker.

Essayez la paralysie : c’est un jeu familial très amusant, vous verrez !

 

 

Le confinement a du bon !

pink coronavirusDans toute situation, il est bon de rechercher les aspects positifs : “à quelque chose, malheur est bon”, ou sai weng shi ma, comme disent les Chinois. Le confinement n’échappe pas à la règle.

Voici donc quelques avantages du confinement qui me sont venus spontanément à l’esprit, ces dernières trente-six heures :

Je mettrai cette liste à jour au fil du temps.

Et vous, quels aspects positifs voyez-vous au confinement ? N’hésitez pas à les indiquer en commentaires !

Quand la préservation du patrimoine s’invite dans le métro

Effet induit par l’incendie de Notre-Dame ? Le thème de la préservation du patrimoine s’invite jusque dans le métro.

Ce matin, à Trocadéro, de charmantes employées de la RATP arrêtaient les voyageurs s’apprêtant à sortir de la station pour leur proposer un café… assorti d’ un prospectus sur les travaux devant être réalisés sur la ligne 6.

Ces travaux, présentés comme nécessaires pour rénover les viaducs du métro aérien parisien, sont introduits sur le thème de la protection du patrimoine architectural.

L’angle eût-il été le même sans l’incendie de la cathédrale ? Faut-il voir dans la combinaison “café + patrimoine” une simple démarche marketing pour faire passer la pilule des travaux, toujours gênants ? Au contraire, cette approche est-elle le signe d’une prise de conscience salutaire ?

Pour ma part, j’opterai pour cette dernière hypothèse, parce qu’après tout, il n’est pas interdit d’être optimiste.

Une découverte : les enfants de la résistance

Les enfants de la résistance
Les enfants de la résistance

Apprendre les leçons d’Histoire peut être fastidieux pour un enfant. En effet, cela passe nécessairement par du “par cœur” pour mémoriser les dates et les événements.

J’ai coutume d’aider mon fils à réviser en lui racontant l’Histoire comme une histoire, avec ses protagonistes et ses rebondissements. Dans le même esprit, la maîtresse de CM2 de mon fils a fait découvrir aux élèves de sa classe le tome 1 d’une bande dessinée intitulée Les enfants de la résistance.

L’histoire se passe dans la France occupée. Dans le secret absolu, un groupe d’enfants d’une dizaine d’années entreprend des actions de résistance, parvient à mobiliser les adultes et à fédérer des réseaux.

Mon fils m’a fait découvrir cette BD… et j’ai dévoré les deux premiers tomes. Comme lui, je suis devenu fan.

L’histoire est palpitante, les personnages touchants et on découvre ou redécouvre l’Histoire sans s’en rendre compte. Action, suspense et identification aux jeunes héros jouent à plein pour aider les enfants à s’approprier ces années décisives pour notre pays. Un dossier documentaire en fin d’album permet d’aller plus loin, en totale cohérence avec les aventures des personnages, qu’il éclaire avec des photos et des archives d’époque.

J’ai hâte que mon fils me prête le tome 3 !

Interview vidéo des deux auteurs, Vincent Dugomier et Benoît Ers :

Mon plus bel Halloween

“Déguisez-vous… Consommez !”

“Déguisez-vous… Consommez !”

L’injonction de la société de consommation poussant à célébrer Halloween, en lieu et place de la fête de la Toussaint, était tout ce que je percevais.

Fortement révélatrice de l’américanisation irréfléchie de la société, cette ” tradition” n’avait rien pour me plaire.

Et puis mon fils de 10 ans a voulu que je l’accompagne pour aller taxer des bonbons aux voisins.

Tout sauf enthousiaste à cette idée, je pris le parti de mettre mes aprioris dans ma poche, d’enfiler un déguisement de fortune… et nous voici dehors, dans l’obscurité, sous une légère pluie. J’embarquai au passage le fils d’un voisin ne pouvant l’accompagner ce soir-là. Ma B-A quotidienne.

Nous commençâmes notre tournée par une dame retraitée de l’Education nationale. La dame insista pour nous faire rentrer. Je découvris un foyer, avec un papi qui mitonnait de petits plats, les enfants de province venus pour l’occasion, les derniers préparatifs : le chapeau pointu, les griffes du petit monstre de 11 ans, le sac à confiseries à ne pas oublier…

La troupe s’étant ainsi renforcée, nous continuâmes notre expédition. Les vampires étaient menaçants, les fantômes effrayants, les squelettes inquiétants. Devant le péril, la plupart des voisins donnaient aux monstres en culotte courte qui des carambars, qui des sucettes, qui encore d’autres bonbons en tous genres. Sans oublier les sourires et les compliments devant les déguisements, accompagnés d’un clin d’œil complice aux parents accompagnateurs.

Chemin faisant, je fis la connaissance d’une voisine brésilienne, d’une autre irlandaise, d’un couple algérien… Chaque maison partageait les douceurs de son pays, et nous fîmes ainsi un petit tour du monde des sucreries.

Vers la fin de notre parcours, nous rendîmes visite à une dame très âgée, qui manifestement ne s’y attendait pas. Elle alla fouiller dans sa cuisine, à la recherche de quelques bonbons. Le butin fut maigre. Mais sans échanger un mot, nous nous mîmes d’accord pour prolonger notre séjour sur le pas de sa porte. Elle avait l’air si heureuse devant tous ces bambins, qui venaient interrompre la monotonie de ses vieux jours, que c’est à regret que nous la quittâmes.

Notre virée nocturne touchait à sa fin. Les enfants se répartirent les douceurs, les parents se saluèrent et je raccompagnai chez lui le petit voisin.

Sur le chemin du retour, j’avais le cœur content de ces moments partagés, de ces rencontres, de ces sourires. Mais le plus bel instant de cette soirée fut quand mon fils me dit : “merci de m’avoir accompagné, Papa, c’était cool.”

Ce soir-là, j’avais vécu mon plus bel Halloween.

Comment ne plus retweeter n’importe quoi

Le Monde a publié une petite BD qui m’a bien amusé :

Il est vrai que, dans son flux Twitter, on voit passer quantité de messages mentionnant des articles de journaux ou des billets de blog qui ont l’air passionnants. Pour peu que l’accroche soit bien tournée, ou que le Twitto se soit fendu d’un commentaire pimenté, l’envie est forte de retweeter son message, sans prendre le temps de lire l’article ou le billet en question.

J’évite le plus possible de céder à cette tentation, et pour ça j’ai recours à une technique et deux outils.

Le premier outil s’appelle Pocket. Désormais intégré à Firefox, il permet de sauvegarder des pages Web “à lire plus tard”. Sur l’application mobile, qui existe aussi bien sur iPhone que sur Android, une fonctionnalité de synchronisation permet de télécharger la liste des pages ainsi mises en réserve, formatées de surcroît pour en faciliter la lecture sur mobile, et ce même si le site Web d’origine n’est pas en responsive design. Ces pages deviennent disponibles hors connexion, ce qui est très pratique pour les lire dans le métro, par exemple.

Le deuxième outil est un service Web appelé “IFTTT” pour “If This Then That”. Il permet d’automatiser des actions si certaines conditions sont remplies. Il est possible de s’abonner à différentes “applets” qui vont agir comme de petits agents intelligents à votre service. Dans le cas qui nous intéresse, c’est l’applet “Save links from your liked tweets in Pocket” que nous allons utiliser. Comme son nom l’indique, cette applet va automatiquement sauvegarder dans Pocket les articles qui sont mis en lien dans des tweets que vous avez “likés”.

Par exemple, si quelqu’un tweete un message contenant un lien vers le présent billet et que vous likez son tweet, cette applet va automatiquement enregistrer ce billet dans votre compte Pocket. La prochaine fois que vous serez dans les transports en commun, vous pourrez le lire à tête reposée. S’il vous plaît, libre à vous de le partager sur Twitter ou Facebook grâce à la fonctionnalité de partage intégrée à Pocket… une fois que vous l’aurez lu.

Je fais un usage intensif de cette technique associant Pocket et IFTTT, et c’est très pratique pour ma veille et ma curation.

Et vous, avez-vous d’autres astuces pour ne plus partager des tweets comme un manchot ? 😁