La série documentaire disponible en ligne « Bonjour la Chine »
(你好中国) présente en 100 épisodes courts (en anglais) la culture et l’histoire de la Chine.
À découvrir!
La série documentaire disponible en ligne « Bonjour la Chine »
(你好中国) présente en 100 épisodes courts (en anglais) la culture et l’histoire de la Chine.
À découvrir!
Quatre nouveaux articles à découvrir sur le blog Management made in China:
Richard Liu est le fondateur du géant de l’e-commerce JD.com. L’article présente cinq caractéristiques de son style de management : l’importance accordée au travail et à l’effort, le souci de l’intégrité, le partage de la prospérité, la délégation et le contact avec le terrain.
Dans cet article, Youssouf nous explique comment la découverte de l’approche RenDanHeYi a pu répondre à ses interrogations sur les traditions et les pratiques du management en Occident.
On peut se demander ce qu’une jeune pousse high tech du 21ᵉ siècle pourrait bien apprendre d’une entreprise d’électroménager née il y a 40 ans aux confins de la Chine ? Découvrez-le dans cet article consacré à l’organisation en micro-entreprises du groupe Haier.
Quelques commentaires sur le récent ouvrage de l’universitaire Danah Zohar, Zero distance, Management in the quantum age. Mais qu’est-ce que ce « management quantique », et en quoi est-il en phase avec les sagesses chinoises traditionnelles ?
Bonne lecture !
Mardi 17 mai 2022, j’ai eu la chance d’assister à un concert de musique chinoise donné au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison.
Les quatre artistes, AN Ran, ZHOU Mi, GAO Jiawei et ZHANG Xiaomo ont interprété avec brio plusieurs morceaux et chants de différentes époques et provinces chinoises.
Dans cette vidéo, je vous propose d’en découvrir quelques extraits :
La virtuosité et la gentillesse de ces quatre artistes ont enchanté le public du CRR de Rueil Malmaison.
La Chine, usine du monde : cette idée, largement acceptée, est pourtant de moins en moins vraie au fur et à mesure que le coût de la main d’œuvre augmente dans le pays. De plus en plus d’entreprises occidentales veulent rapatrier leur production localement, encouragées en cela par leurs gouvernements depuis la crise de la Covid. Quant aux entreprises chinoises, ce sont elles maintenant qui délocalisent de plus en plus dans des pays où la main d’œuvre est moins chère, comme le Vietnam ou la Thaïlande.
La Chine, puissance technologique : cette idée commence à faire son chemin, tant il apparaît que la Chine est devenue une terre d’innovation, notamment dans le domaine d’Internet.
Mais s’il est un domaine dans lequel on n’attendait pas la Chine, c’est bien celui de l’innovation en matière de management. Pourtant, loin de l’image d’Épinal d’une gestion des hommes purement dirigiste, voire autoritariste, la Chine est en train d’inventer de nouvelles méthodes pour mobiliser les énergies et l’esprit entrepreneurial dans les entreprises.
C’est ce constat qui m’a conduit à lancer un nouveau blog avec mon ami Youssouf Chotia : Management made in China.
Vous y trouverez notamment :
Je vous invite ainsi à découvrir le tout premier billet de Management made in China :le management vu par le fondateur d’Alibaba, Jack Ma
Depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19, la Chine s’isole apparemment de plus en plus. Qu’en est-il vraiment ?
ll est vrai que la Chine donne des signes d’isolement sous au moins trois aspects : physique, culturel et économique.
D’un point de vue physique, la Chine a fermé ses frontières à double tour. Depuis le Covid, elle a érigé une grande muraille sanitaire pour éviter l’importation de cas sur son territoire, en délivrant des visas au compte-gouttes et en mettant en place des mesures de quarantaine draconiennes pour les rares voyageurs autorisés à pénétrer sur son sol.
Covid-19 : la Chine construit le plus grand centre de quarantaine du monde
D’un point de vue culturel, toute forme d’influence occidentale est surveillée de près par les autorités, en commençant par l’usage de la langue anglaise. A titre d’exemple, Yang Weiguo, maire de Zhuzhou, dans la province du Hunan, avait suggéré à ses collègues siégeant au Congrès Populaire National de 2020 de mettre un terme à la traduction en anglais des discours prononcés par des officiels chinois lors des grands événements et des conférences de presse ; plus récemment, en septembre 2021, le département de l’éducation de la ville de Shanghai a interdit les examens d’anglais à la fin du cycle d’école élémentaire.
Enfin, d’un point de vue économique, un grand nombre d’entreprises occidentales de premier plan ont cessé ou s’apprêtent à cesser leurs activités Internet en Chine, que l’on pense à Microsoft qui y ferme son service Linkedin, à Yahoo ou à Epic Games qui ferme ses serveurs Fortnite dans l’Empire du Milieu. D’après ces entreprises, les conditions ne sont plus réunies pour qu’elles puissent travailler correctement en Chine, compte tenu des contraintes que font peser sur elles la loi récente sur la protection des données personnelles ou les restrictions s’appliquant aux activités en ligne, notamment dans le secteur du jeu vidéo.
En dépit ou peut-être grâce à la pandémie, les exportations chinoises se sont envolées en 2020. Mais les importations n’ont pas été en reste. Il semblerait par exemple que les classes moyennes et supérieures, ne pouvant plus voyager, aient compensé en utilisant leur budget voyage pour réaliser des achats en ligne de produits occidentaux, notamment de luxe. Et sur les trois premiers trimestres de 2021, les importations chinoises ont progressé d’un tiers en glissement annuel, établissant un nouveau record à près de 2 000 milliards de dollars.
La Chine joue donc une isolation à géométrie variable, au service de ses intérêts. C’est qu’elle en a désormais les moyens, grâce au développement d’un vaste marché intérieur, à l’essor des classes moyennes et à la montée en puissance de sa capacité d’innovation. Si l’on prend l’exemple du secteur de la distribution, parmi d’autres, la Chine est ainsi le pays le plus en avance dans le domaine du commerce de proximité automatisé, de la vente en ligne par diffusion en direct (live streaming), du paiement mobile, etc.
La vente en ligne par diffusion en direct
Autrement dit, les efforts conduits par les autorités depuis quelques années pour développer le marché intérieur et la capacité d’innovation de la Chine donnent aujourd’hui au pays la capacité de moduler son ouverture au monde, qui n’est pas remise en question. Mais cette ouverture est de nature différente de celle qui prévaut en Occident. Elle est moins un dogme qu’un outil mis au service de la prospérité et de l’indépendance nationales par le gouvernement chinois.
Quand on pense au e-commerce en Chine, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont ceux d’Alibaba et de son fondateur Jack Ma. Pourtant, le quotidien des Chinois qui font leurs courses sur leur téléphone portable est bien plus souvent rythmé par un autre acteur, inconnu en Occident, JD.com.
Le fondateur de cette société, Richard Liu (Liu Qianndong, 刘强东 en chinois), a beau être moins exubérant que Jack Ma, son parcours n’en est pas moins exceptionnel. Né dans une famille très modeste à l’Est de la Chine, brillant étudiant, il a réussi à bâtir en vingt ans un géant de l’Internet pesant 32 milliards de dollars en bourse et employant 300 000 personnes.
Dans ma nouvelle vidéo, je vous invite à découvrir le parcours de ce patron chinois et à en tirer des enseignements que chacun peut méditer pour sa vie personnelle et professionnelle.
Et pour prolonger la vidéo, je vous propose d’en apprendre plus sur le style de Richard Liu, un manager discret mais déterminé.
Il y a deux réactions possibles face à l’insolente progression des entreprises chinoises de la tech : s’en effrayer, s’en offusquer, crier à la concurrence déloyale ; ou essayer de comprendre les moteurs de cette progression, pour éventuellement s’en inspirer ou la dépasser.
C’est cette deuxième approche qui a présidé à la récente conférence organisée par le G9+ (fédération de 20 communautés de diplômés de l’enseignement supérieur travaillant dans le numérique), sur le thème : « Avance de la tech chinoise : quelle stratégie pour nos firmes ? »
La conférence, co-animée par Didier Carré et Jean-François Vermont, président et vice-président de l’Institut G9+, a permis de mettre en relief plusieurs facteurs clés de succès mis en oeuvre par les entreprises technologiques chinoises, au travers des témoignages de trois intervenants :
Dans ce billet, nous allons nous arrêter sur cinq de ces facteurs clés de succès : l’importance des investissements en R&D, la stabilité du management, le rôle de l’Etat, la co-innovation avec les clients, la résilience des entreprises chinoises. A la fin du billet, vous pourrez retrouver l’intégralité de la conférence en vidéo, également consultable directement sur la chaîne YouTube du G9+.
« China is leading or closing the technology gap in e-commerce, fintech, high-speed trains, renewable energy, and electric cars. (…) Alibaba, Didi Chuxing, Huawei, and Tencent are already operating at the global technology frontier. »
Continuer la lecture de Comment expliquer le succès des entreprises chinoises ?
Les médias aiment à mettre en avant, souvent à juste titre, parfois de manière exagérée, la surveillance de la population chinoise par le gouvernement à l’aide des technologies de l’information. Ils se sont par exemple fait les gorges chaudes de la mise en place du système de crédit social, qui attribue un score à chaque citoyen en fonction de son comportement.
Il est toujours bon, pourtant, de balayer en premier lieu devant sa porte. Avec le projet de « passeport vaccinal » à l’étude par l’Union européenne, on peut ainsi se demander si l’élève européen n’est pas en train de dépasser le maître chinois. L’idée serait d’harmoniser ou de rendre compatibles les systèmes préparés par différents pays, tel que le « passe sanitaire » envisagé par le gouvernement français.
De quoi s’agit-il ? Écoutons les propos d’Emmanuel Macron, rapportés par la Dépêche :
« Ce qu’on commence à faire avec TousAntiCovid, on le fera de manière plus efficace. On va demander à ce que les gens s’enregistrent pour faciliter le système d’alerte. Si quelqu’un vient assister à un événement, qu’il puisse être enregistré avec un code, afin qu’on retrouve beaucoup plus facilement ses cas contact (…). On pourra sans doute intégrer dans ce pass sanitaire des éléments de tests négatifs récents, on pourra regarder si vous avez été vacciné. »
Il se trouve que si la France ou d’autres pays d’Europe en venaient à contrôler le statut vaccinal des individus pour leur autoriser ou leur interdire certaines activités, ils iraient beaucoup plus loin que ce qui est en place en Chine. Comme me le confiait Mike Mao, un chef d’entreprise chinois installé au sud de la Chine, à Shenzhen, le système chinois repose en effet sur deux piliers :
D’après ce qu’il m’a dit, les codes QR ne permettent pas de tracer, du moins pour le moment, le fait que l’on ait été vacciné ou pas contre la Covid.
Tout ceci est couplé avec des contrôles systématiques de la température corporelle à l’entrée des lieux fréquentés par le public.
Force est de constater que ce système fonctionne, puisque la Chine parvient à juguler l’épidémie sur son territoire.
La France, qui ne peut pas en dire autant, va-t-elle se livrer à une inquisition plus poussée dans la vie des gens, au travers de la mise en place d’un passeport vaccinal ? Ou va-t-elle se souvenir de la devise de la République, et en particulier de ses deux premiers termes : liberté et égalité ?
Mise à jour du 9 mars 2021
La Chine semble emboîter le pas de l’Union européenne et d’autres pays comme Israël avec le lancement d’un passeport sanitaire sur Wechat (non obligatoire) pouvant inclure des données de vaccination.
Mise à jour du 6 août 2021
L’application de suivi sanitaire en Chine a pour principal objectif le traçage des cas contacts. Les données de vaccination y sont présentes, mais la vaccination n’est pas requise pour obtenir le « code vert » :
Il faut bien comprendre qu’ici le passe sanitaire sert d’abord à tracer les cas contacts. (…)
Un passe sanitaire qui n’est pas lié à la vaccination
Le passe sanitaire en Chine n’est pas directement lié à la vaccination même si le fait que l’on soit ou non vacciné figure sur ce code santé. Mais cela pourrait changer. Des provinces du Sud, le Zhejiang notamment, ont demandé à ce que le vaccin soit une condition au code vert. Pour l’instant, le gouvernement central n’a pas validé.
(Souce RFI)
Beaucoup de grands patrons de firmes américaines high tech sont connus du grand public. Ainsi, qui n’a entendu les noms de Bill Gates, Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos ?
La plupart des gens, en revanche, auraient du mal à citer le nom d’un patron chinois. Un seul peut-être sort du lot : Jack Ma, le fondateur du géant du e-commerce Alibaba.
La vie de Jack Ma est étonnante : parti de rien, il a réussi en vingt-cinq ans à construire un véritable empire, capable de rivaliser avec des leaders mondiaux comme Amazon ou Microsoft. En Chine, il était l’exemple même de la réussite, jusqu’à ce qu’il commette l’erreur de critiquer trop directement les autorités politiques de Pékin.
Tombé en disgrâce, disparu de la scène publique pendant trois mois à la fin de 2020, Jack Ma saura-t-il se relever ?
Une chose est sure : son parcours entrepreneurial exceptionnel reste une précieuse source d’enseignements.
Dans une vidéo de ma chaîne YouTube consacrée à l’Internet en Chine, j’ai cherché à retracer les grandes étapes de la vie de Jack Ma, en soulignant au passage dix leçons que chacun d’entre nous peut mettre à profit, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle.
Pour les plus pressés, vous trouverez ci-dessous la liste des principales étapes et de ces dix leçons, avec des liens vous permettant d’accéder directement au chapitre concerné dans la vidéo. Et pour encore plus d’inspiration, vous pouvez également consulter l’article et la vidéo que je consacre à un autre patron chinois, Richard Liu.
Sinon, voici la vidéo dans son intégralité. Si elle vous a plu, et selon la formule consacrée, pensez à vous abonner ou à laisser un pouce bleu !