La série documentaire disponible en ligne « Bonjour la Chine »
(你好中国) présente en 100 épisodes courts (en anglais) la culture et l’histoire de la Chine.
À découvrir!
La série documentaire disponible en ligne « Bonjour la Chine »
(你好中国) présente en 100 épisodes courts (en anglais) la culture et l’histoire de la Chine.
À découvrir!
Internet nous paraît familier, mais savons-nous au juste comment il fonctionne, et qui sont les acteurs qui encadrent son fonctionnement et son évolution ?
Pour le découvrir ou approfondir ses connaissances, l’Internet Society (aussi appelée ISOC) propose différentes formations, dont une formation sur la gouvernance d’Internet que je viens de valider.
L’Internet Society est une organisation à but non lucratif qui a été créée en 1992 par Vint Cerf, Bob Kahn et d’autres pionniers qui ont mené à bien le développement technique de l’Internet. Elle est un acteur important de la gouvernance d’Internet au niveau mondial.
L’Internet Society propose un éventail de formations au sujet d’Internet, gratuites, mais exigeantes.
La formation sur la gouvernance d’Internet, disponible en français, en anglais et en espagnol (voir descriptif) couvre notamment les sujes suivants :
– les protocoles d’Internet (comme les fameux « TCP / IP »),
– les processus de standardisation,
– les acteurs de la gouvernance d’Internet (tels que l’ICANN, l’IETF, le W3C, les gouvernements, les communautés techniques, la société civile…),
– les grands défis qui se posent à Internet : cybersécurité, inclusion, coopération, etc.
Surtout, cette formation fait prendre conscience que nous avons tous un rôle à jouer pour qu’Internet continue à contribuer à améliorer nos vies.
Je vous la recommande !
Quatre nouveaux articles à découvrir sur le blog Management made in China:
Richard Liu est le fondateur du géant de l’e-commerce JD.com. L’article présente cinq caractéristiques de son style de management : l’importance accordée au travail et à l’effort, le souci de l’intégrité, le partage de la prospérité, la délégation et le contact avec le terrain.
Dans cet article, Youssouf nous explique comment la découverte de l’approche RenDanHeYi a pu répondre à ses interrogations sur les traditions et les pratiques du management en Occident.
On peut se demander ce qu’une jeune pousse high tech du 21ᵉ siècle pourrait bien apprendre d’une entreprise d’électroménager née il y a 40 ans aux confins de la Chine ? Découvrez-le dans cet article consacré à l’organisation en micro-entreprises du groupe Haier.
Quelques commentaires sur le récent ouvrage de l’universitaire Danah Zohar, Zero distance, Management in the quantum age. Mais qu’est-ce que ce « management quantique », et en quoi est-il en phase avec les sagesses chinoises traditionnelles ?
Bonne lecture !
Mardi 17 mai 2022, j’ai eu la chance d’assister à un concert de musique chinoise donné au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison.
Les quatre artistes, AN Ran, ZHOU Mi, GAO Jiawei et ZHANG Xiaomo ont interprété avec brio plusieurs morceaux et chants de différentes époques et provinces chinoises.
Dans cette vidéo, je vous propose d’en découvrir quelques extraits :
La virtuosité et la gentillesse de ces quatre artistes ont enchanté le public du CRR de Rueil Malmaison.
Les découvertes scientifiques changent la vision que nous avons du monde dans tous les domaines : scientifique, bien sûr, mais aussi philosophique, religieux… Elles ont aussi un impact sur la manière dont l’économie et les entreprises sont organisées.
Tel est le préambule de l’ouvrage Zero Distance: Management in the Quantum Age que je suis en train de lire (en téléchargement gratuit chez son éditeur Springer). Dans ce livre, Dana Zohar, titulaire d’un diplôme de troisième cycle en philosophie, religion et psychologie de l’universté de Harvard, explique comment les principes de la physique classique de Newton ont influencé les théories du management au XXᵉ siècle, et en particulier le taylorisme. Elle explique également que ces principes ne permettent plus de répondre aux enjeux de la complexité actuelle, et que ceux de la physique quantique le permettent beaucoup mieux. Elle prend l’exemple du modèle de management mis en place par la société Haier, en Chine, modèle dit « rendanheyi« , qui est en phase avec ces principes, notamment au travers de l’autonomie laissée aux salariés et à l’établissement d’interconnexions multiples entre des micro-entreprises au sein de la société.
Tout ceci est une formidable source d’inspiration, et j’aurais sûrement l’occasion d’y revenir avec Youssouf Chotia sur notre blog Management made in China et dans un autre projet sur lequel nous travaillons.
À suivre…
La Chine, usine du monde : cette idée, largement acceptée, est pourtant de moins en moins vraie au fur et à mesure que le coût de la main d’œuvre augmente dans le pays. De plus en plus d’entreprises occidentales veulent rapatrier leur production localement, encouragées en cela par leurs gouvernements depuis la crise de la Covid. Quant aux entreprises chinoises, ce sont elles maintenant qui délocalisent de plus en plus dans des pays où la main d’œuvre est moins chère, comme le Vietnam ou la Thaïlande.
La Chine, puissance technologique : cette idée commence à faire son chemin, tant il apparaît que la Chine est devenue une terre d’innovation, notamment dans le domaine d’Internet.
Mais s’il est un domaine dans lequel on n’attendait pas la Chine, c’est bien celui de l’innovation en matière de management. Pourtant, loin de l’image d’Épinal d’une gestion des hommes purement dirigiste, voire autoritariste, la Chine est en train d’inventer de nouvelles méthodes pour mobiliser les énergies et l’esprit entrepreneurial dans les entreprises.
C’est ce constat qui m’a conduit à lancer un nouveau blog avec mon ami Youssouf Chotia : Management made in China.
Vous y trouverez notamment :
Je vous invite ainsi à découvrir le tout premier billet de Management made in China :le management vu par le fondateur d’Alibaba, Jack Ma
Depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19, la Chine s’isole apparemment de plus en plus. Qu’en est-il vraiment ?
ll est vrai que la Chine donne des signes d’isolement sous au moins trois aspects : physique, culturel et économique.
D’un point de vue physique, la Chine a fermé ses frontières à double tour. Depuis le Covid, elle a érigé une grande muraille sanitaire pour éviter l’importation de cas sur son territoire, en délivrant des visas au compte-gouttes et en mettant en place des mesures de quarantaine draconiennes pour les rares voyageurs autorisés à pénétrer sur son sol.
Covid-19 : la Chine construit le plus grand centre de quarantaine du monde
D’un point de vue culturel, toute forme d’influence occidentale est surveillée de près par les autorités, en commençant par l’usage de la langue anglaise. A titre d’exemple, Yang Weiguo, maire de Zhuzhou, dans la province du Hunan, avait suggéré à ses collègues siégeant au Congrès Populaire National de 2020 de mettre un terme à la traduction en anglais des discours prononcés par des officiels chinois lors des grands événements et des conférences de presse ; plus récemment, en septembre 2021, le département de l’éducation de la ville de Shanghai a interdit les examens d’anglais à la fin du cycle d’école élémentaire.
Enfin, d’un point de vue économique, un grand nombre d’entreprises occidentales de premier plan ont cessé ou s’apprêtent à cesser leurs activités Internet en Chine, que l’on pense à Microsoft qui y ferme son service Linkedin, à Yahoo ou à Epic Games qui ferme ses serveurs Fortnite dans l’Empire du Milieu. D’après ces entreprises, les conditions ne sont plus réunies pour qu’elles puissent travailler correctement en Chine, compte tenu des contraintes que font peser sur elles la loi récente sur la protection des données personnelles ou les restrictions s’appliquant aux activités en ligne, notamment dans le secteur du jeu vidéo.
En dépit ou peut-être grâce à la pandémie, les exportations chinoises se sont envolées en 2020. Mais les importations n’ont pas été en reste. Il semblerait par exemple que les classes moyennes et supérieures, ne pouvant plus voyager, aient compensé en utilisant leur budget voyage pour réaliser des achats en ligne de produits occidentaux, notamment de luxe. Et sur les trois premiers trimestres de 2021, les importations chinoises ont progressé d’un tiers en glissement annuel, établissant un nouveau record à près de 2 000 milliards de dollars.
La Chine joue donc une isolation à géométrie variable, au service de ses intérêts. C’est qu’elle en a désormais les moyens, grâce au développement d’un vaste marché intérieur, à l’essor des classes moyennes et à la montée en puissance de sa capacité d’innovation. Si l’on prend l’exemple du secteur de la distribution, parmi d’autres, la Chine est ainsi le pays le plus en avance dans le domaine du commerce de proximité automatisé, de la vente en ligne par diffusion en direct (live streaming), du paiement mobile, etc.
La vente en ligne par diffusion en direct
Autrement dit, les efforts conduits par les autorités depuis quelques années pour développer le marché intérieur et la capacité d’innovation de la Chine donnent aujourd’hui au pays la capacité de moduler son ouverture au monde, qui n’est pas remise en question. Mais cette ouverture est de nature différente de celle qui prévaut en Occident. Elle est moins un dogme qu’un outil mis au service de la prospérité et de l’indépendance nationales par le gouvernement chinois.
En politique, le choix des mots n’est jamais innocent. C’est l’un des messages clés qui ressort à la lecture du premier ouvrage de Laurent Herblay, Le néolibéralisme est un oligarchisme et une déconstruction de la démocratie.
Face à la répétition des crises qui frappent le monde depuis 20 ans (éclatement de la bulle Internet, crise des subprimes, crise de la zone euro, révoltes sociales, crise de l’environnement et pandémie), Laurent Herblay constate que ce sont toujours les mêmes réponses qui sont apportées : austérité, développement d’une civilisation du contrôle (que ce soit dans les domaines de la finance, de l’expression publique ou encore des comportements), mesures favorisant les 1% les plus riches au détriment des autres, etc. Or ces réponses non seulement ne résolvent pas les crises, mais elles les aggravent, ou portent en germes les crises suivantes, encore plus dévastatrices. A tel point qu’elles apparaissent bien plus comme l’origine des maux qui frappent l’Occident que comme leur remède.
Selon Laurent Herblay, pour mettre un terme au cycle des crises, il faut d’abord nommer correctement la source qui les alimente.
C’est pourquoi la critique du néolibéralisme est inappropriée. D’abord parce que les cures d’austérité et les mesures de libéralisation économique n’ont rien de nouveau : les mêmes recettes étaient déjà appliquées par Margaret Thatcher ou Ronald Reagan. D’autre part parce que le terme de « libéralisme » est porteur de trop d’imaginaire positif, permettant facilement à ses thuriféraires de caricaturer ceux qui critiquent le système actuel en partisans de la fermeture ou de la rigidité.
Pour Laurent Herblay, le cœur du problème est que l’ensemble des politiques publiques occidentales depuis au moins vingt ans n’est pas mis en œuvre au service de l’intérêt général mais au profit d’une infime partie de la population qui détient les leviers financiers, politiques et médiatiques : une oligarchie.
C’est donc ce système oligarchique qu’il convient d’abord de dénoncer, et ensuite de combattre, car il conduit l’Occident dans une régression tous azimuts, réduisant de plus en plus la démocratie à un simulacre :
« La démocratie existe toujours, mais elle semble être devenue surtout formelle, comme si elle avait été en partie vidée de sa substance sur le fond. »
Laurent Herblay
L’ouvrage de Laurent Herblay dresse un constat juste et documenté de la période charnière dans laquelle se trouvent les démocraties occidentales. En brisant les totems linguistiques, en désignant les causes des problèmes par leurs véritables noms, il contribue à un salutaire réveil des consciences politiques. Il nous invite tous, en tant que citoyens et acteurs du débat public, à cesser de nous résigner au modèle qui nous est imposé et à reprendre en main collectivement notre destin.
Quand on pense au e-commerce en Chine, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont ceux d’Alibaba et de son fondateur Jack Ma. Pourtant, le quotidien des Chinois qui font leurs courses sur leur téléphone portable est bien plus souvent rythmé par un autre acteur, inconnu en Occident, JD.com.
Le fondateur de cette société, Richard Liu (Liu Qianndong, 刘强东 en chinois), a beau être moins exubérant que Jack Ma, son parcours n’en est pas moins exceptionnel. Né dans une famille très modeste à l’Est de la Chine, brillant étudiant, il a réussi à bâtir en vingt ans un géant de l’Internet pesant 32 milliards de dollars en bourse et employant 300 000 personnes.
Dans ma nouvelle vidéo, je vous invite à découvrir le parcours de ce patron chinois et à en tirer des enseignements que chacun peut méditer pour sa vie personnelle et professionnelle.
Et pour prolonger la vidéo, je vous propose d’en apprendre plus sur le style de Richard Liu, un manager discret mais déterminé.