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Impressions de Chine 2024

De retour de Chine après un séjour de trois semaines en juillet, je vais vous partager dans une série de billets mes impressions, expériences et réflexions.

Alors que je suis allé très souvent en Chine, parfois plusieurs fois par an, sur la période 2016-2019, cela faisait cinq ans que je n’y étais pas allé. Le Covid est passé par là, avec la fermeture totale du pays pendant plusieurs années, puis des restrictions drastiques du transport aérien. J’étais donc curieux de voir ce qui avait changé.

Un trajet plus long

Le premier changement ne s’est pas fait attendre puisqu’il est intervenu dès l’avion. Si la page du Covid semble bel et bien tournée, c’est désormais la guerre en Ukraine qui complique les choses. Pour rappel, l’Union européenne a fermé son espace aérien aux compagnies russes à partir de fin février 2022, la Russie rendant la pareille dans les jours suivants. Conséquence : mon vol Air France ne pouvait pas survoler la Russie comme par le passé. C’est donc un autre trajet que nous avons emprunté.

Trajet en avion entre Paris et Pékin - Vol Air France
Trajet en avion entre Paris et Pékin – Vol Air France

On voit que l’avion fait un détour par la Turquie et le Kazakhstan, ce qui rallonge le trajet d’une heure à l’aller et de deux heures au retour. A noter que les compagnies chinoises sont, elles, toujours autorisées à survoler la Russie.

Arrivée à Pékin et premières surprises

Arrivé à Pékin, ma première surprise a été… de ne pas être surpris. Pourtant, ce qui marque dès les premières minutes, quand on sort de l’aéroport, c’est un sentiment d’immensité. Dès qu’on est installé dans le taxi, on comprend que tout est grand en Chine : les voies de circulation, les véhicules, les tours qui défilent. On comprend aussi que tout est différent : l’écriture, bien sûr, mais aussi les marques de voiture, les publicités sur les panneaux… Ces impressions diffuses couplées au décalage horaire produisent habituellement chez moi un sentiment d’étrangeté. Or, là, je n’ai rien ressenti de la sorte, malgré le temps s’étant écoulé depuis mon dernier voyage. J’allais donc redécouvrir la Chine non plus comme un nouveau pays pour moi, mais comme une vieille connaissance, que l’on est content de revoir après plusieurs années et dont on distingue d’imperceptibles changements.

Ceci dit, toujours sur la route, j’ai été frappé par une différence notable : la part très importante des voitures électriques, que l’on reconnaît aisément à leur plaque d’immatriculation verte. Il faut dire qu’en 2023, 38 % des voitures vendues en Chine étaient électriques et qu’en combinant les véhicules électriques et hybrides rechargeables, plus de 20 millions de voitures électrifiées circulaient en Chine, soit environ 6 % des 336 millions de voitures en circulation.

Le développement de la pratique sportive

L’été à Pékin est chaud. Très chaud. Les centres commerciaux climatisés constituent donc un havre de fraîcheur appréciable. Or les centres commerciaux chinois sont de véritables lieux de vie. On y fait ses courses, bien sûr, mais on y va aussi au restaurant, on se fait coiffer et même… on y danse.

Des jeunes dansent le hip-hop dans un centre commercial à Pékin

Mais la danse n’est pas la seule activité physique représentée. Dans le centre commercial Wanda proche de l’appartement de mes beaux-parents, on peut ainsi pratiquer, entre autres, le ping pong (bien sûr), le basket, la boxe, le karaté, le patin à roulette, la musculation et la natation…

Une salle de ping-pong dans un centre commercial à Pékin

J’ai aussi pu assister à un impressionnant examen de taekwondo passé par des enfants.

Examen de taekwondo pour des enfants à Pékin

Où est le Parti Communiste ?

Dernière surprise que je vais évoquer dans ce billet : je n’ai pas vu le Parti Communiste. Alors que les années précédentes, j’étais frappé par son omniprésence dans le quotidien, que ce soit sur des panneaux d’affichage dans la rue, avec souvent le portrait de Xi Jinping, ou dans les émissions de télévision, cet été, je ne l’ai pas remarqué. Est-ce à dire qu’il se fait plus discret ? Ou est-ce moi qui m’y suis tellement habitué que je ne le remarque plus ? En tout cas, je me suis fait plusieurs fois la réflexion qu’il fallait que je me pince pour me rappeler que j’étais dans un pays communiste, ce qui ne transparaissait absolument pas dans le quotidien que je j’ai pu passer pendant trois semaines avec de la famille chinoise.

C’en est fini pour ce premier billet d’impressions générales. Je vous donne rendez-vous bientôt pour d’autres billets dans lesquels je partagerai des expériences plus spécifiques.

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Retour sur un exercice d’écriture à quatre mains

L’écriture a toujours joué un grand rôle dans ma vie. Professionnellement, lorsque je gérais mon agence de marketing par le contenu, Smartwords, elle était au cœur des dispositifs que je proposais à mes clients, que ce soit sous la forme de blogs, de magazines d’entreprise ou de livres blancs. Sur le plan personnel, le site que vous êtes en train de consulter est devenu un blog en février 2008, et je me suis essayé à la publication de fiction au travers de ma nouvelle Dream Factor. A la frontière des deux, mon livre sur les wikis a marqué un vrai tournant dans ma vie, en 2005, en me faisant plonger dans les démarches coopératives et l’univers de ce qu’on appelait le Web 2.0.

Mais je voudrais revenir ici sur l’expérience tout à fait nouvelle pour moi qu’a été l’écriture d’un ouvrage à quatre mains avec mon ami Youssouf Chotia. Ce livre, c’est Et si on copiait les entreprises chinoises, une monographie de l’entreprise Haier qui se propose de présenter un modèle de management radicalement nouveau, le rendanheyi, en montrant en quoi il est à la fois typiquement chinois et emprunt de multiples influences occidentales. La rédaction de ce livre a été pour moi une merveilleuse aventure, et ce à plus d’un titre.

Tout d’abord, c’est mon ami qui m’a proposé l’idée d’écrire ce livre (merci à lui !). C’était à une période où j’avais des problèmes de santé, et me plonger dans ce projet m’a donné beaucoup d’enthousiasme et a sans doute contribué à ma guérison. L’investissement dans un projet intellectuel a des conséquences favorables sur le corps, c’est du moins mon expérience.

Par ailleurs, le fait d’être deux auteurs nous a permis de rester motivés sur un projet qui a duré un an et demi, et qui venait en plus de nos jobs respectifs. Quand la motivation de l’un flanchait, l’autre était là pour lui redonner du dynamisme. C’était particulièrement vrai pendant la phase où chacun d’entre nous étions en train d’absorber des connaissances, en compulsant la littérature existante. Pendant ces moments où l’on n’écrit pas vraiment, on est un peu confronté à un “effet tunnel”, car on travaille beaucoup sans voir encore de résultats. Les points réguliers que nous faisions, Youssouf et moi, étaient de bons moyens de nous remotiver, en partageant nos idées et aussi quelques éclats de rire ! En confrontant nos perceptions, nous avons pu rendre le livre plus riche, Youssouf apportant ses réflexions de longue date sur les approches innovantes en management, et moi ma connaissance du monde chinois.

Enfin, peut-être, ce projet à deux m’a permis de devenir un petit plus rond de caractère : deux auteurs n’écrivent pas de la même façon, ont des approches parfois différentes, et pour obtenir un rendu final cohérent, il faut beaucoup de discussions et de patience.

Finalement, le jeu en valait largement la chandelle et l’ouvrage que j’ai écrit avec Youssouf est sans doute bien meilleur que si je l’avais écrit seul.

La rédaction d’un livre à quatre mains est donc un projet que je vous recommande si vous êtes versé dans l’écriture : avec de la patience, de la constance et de la détermination, vous tirerez de nombreux fruits d’une telle expérience collaborative.

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Et si on copiait les entreprises chinoises ? Mon nouveau livre.

Mon nouveau livre Et si on copiait les entreprises chinoises ? est désormais disponible à la vente, en livre papier ou électronique. Il vous propose de plonger dans l’aventure entrepreneuriale unique d’un patron charismatique, Zhang Ruimin, qui a bâti le numéro un mondial de l’électroménager, Haier, indétrônable depuis 14 ans. Chemin faisant, vous découvrirez comment Zhang a su incorporer les théories managériales occidentales à la culture chinoise, pour créer un modèle de management totalement innovant.

Haier à Qingdao (Chine)

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ceux qui me connaissent savent que je suis passionné par la Chine depuis de nombreuses années. La Chine fait partie de ma vie, qu’il s’agisse de ma vie personnelle et familiale, ou de ma carrière. Professionnellement, c’est sous l’angle de la technologie que je m’intéresse à ce pays, et j’essaie de partager ma passion sur ma chaîne YouTube. Mais en 2021, quand mon ami toulousain Youssouf Chotia m’a proposé d’écrire un livre sur le management à la chinoise, je ne soupçonnais pas tout ce que j’allais apprendre au cours de son écriture. Rédiger un ouvrage à quatre mains avec un co-auteur à distance, sur un modèle de management que je ne connaissais pas (le rendanheyi), alors que j’avais déjà une activité professionnelle bien remplie, était déjà, en soi, un beau défi. Mais quand Youssouf me l’a proposé, il ignorait que je traversais une période compliquée, puisque je rencontrais à ce moment-là des problèmes de santé, et que je devais prendre soin de ma mère hospitalisée, loin de chez moi. En ce moment de crise, ce projet de livre a été pour moi une ouverture bienvenue m’évitant de m’apitoyer sur mon sort. Ce projet a fait partie des grâces spéciales que j’ai reçues à cette période de mon existence.

Qu’allez-vous trouver dans le livre ?

Notre livre est le premier livre en français sur le modèle de management rendanheyi, qui a le potentiel d’être au XXIème siècle ce que le fordisme et le toyotisme ont été au XXème siècle. Il présente le parcours d’un patron visionnaire, dans un pays en pleine transformation et encore mal connu, la Chine.

Nous avons voulu écrire un livre qui soit à la fois documenté, factuel et fourmillant d’exemples. Il offre des informations à valeur ajoutée pour les professionnels et une plongée passionnante dans le management pour tous.

Livre ouvert : et si on copiait les entreprises chinoises ?

De nos jours, alors que la zizanie règne sur la scène internationale, nous espérons que notre livre permettra de créer un pont supplémentaire entre l’Orient et l’Occident, en invitant ses lecteurs à s’inspirer, à  réfléchir et à se préparer au monde de demain, sans complaisance et sans préjugés.

Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?

Dans les semaines et les mois qui viennent, Youssouf et moi allons prolonger la réflexion sur le thème du renouveau managérial, notamment en Chine, au travers d’une série de webinaires et de conférences.

Par ailleurs, nous allons continuer à alimenter le site chinese-management.com avec des actualités, des analyses et des interviews.

Si notre démarche vous intéresse, je vous invite à le consulter régulièrement, et à vous abonner à notre infolettre pour être sûr de ne rien rater.

 

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L’art de boire, en Chine et en France

白酒
白酒

L’alcool est une composante de la vie sociale aussi bien en Chine qu’en France, mais avec de notables différences.

D’abord, on ne boit pas la même chose. Le vin est une valeur sûre en France, riche en vignobles et en tradition viticole. En Chine, les repas sont généralement accompagnés de 白酒 (bai jiu), littéralement “alcool blanc” ou “vin blanc”. Il s’agit d’alcool de sorgho, qui titre entre 35 et 53 degrés, dont les deux marques les plus célèbres (et les plus chères) sont Moutai et Wu liang ye.

On ne boit pas non plus dans les mêmes verres. Alors que la contenance d’un verre à vin est comprise entre 8 et 14 cl, un verre à baijiu est souvent tout petit, ce qui permet de multiplier les toasts.

Ce qui nous amène à la manière de boire en société. Il est de coutume, en France, de trinquer avec les autres convives ou de lever son verre en leur honneur, au début du repas. Ensuite, chacun déguste son verre à son rythme. Cela dénote, me semble-t-il, une dimension individualiste assumée dans le plaisir du vin. En France, on assume de prendre son verre et de le porter à ses lèvres en solo, de boire et d’y prendre du plaisir, au nez et à la barbe, si j’ose dire, de la personne que l’on a en face de soi.

Il en va tout autrement en Chine, où l’on ne boit pas seul. Il convient d’inviter les convives à boire avec soi, à chaque verre, et en respectant des priorités : trinquer d’abord avec celui qui invite, avec le chef, avec l’aîné, etc. En matière d’alcool, on ne prend pas son pied tout seul lorsque l’on est entouré. La manière de trinquer répond aussi à un décorum bien particulier. On se lève pour inviter une personne parfois située de l’autre côté de la table, on échange quelques mots, puis on fait cul-sec (干杯, ganbei, ou “verre propre”) avant de montrer ostensiblement à son interlocuteur que l’on a vidé son verre et de retourner à sa place, ou de poursuivre la tournée des toasts.

Après quelques années de pratique (oui, j’ai donné de ma personne !), j’apprécie cette façon de faire : on ne boit pas pour boire mais avant tout pour créer ou nourrir du lien social. Pour un occidental, toutefois, cette façon de boire peut manquer de spontanéité et ne permet pas de se détendre totalement. Elle conduit aussi, surtout lorsque les convives sont nombreux, à boire beaucoup plus, et à boire même quand on n’en a pas envie : on ne refuse pas un toast quand on y est invité. Mieux vaut ne pas prendre le volant ensuite !

Boire avec modération est bien difficile en Chine…

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Mon plus bel Halloween

“Déguisez-vous… Consommez !”

“Déguisez-vous… Consommez !”

L’injonction de la société de consommation poussant à célébrer Halloween, en lieu et place de la fête de la Toussaint, était tout ce que je percevais.

Fortement révélatrice de l’américanisation irréfléchie de la société, cette ” tradition” n’avait rien pour me plaire.

Et puis mon fils de 10 ans a voulu que je l’accompagne pour aller taxer des bonbons aux voisins.

Tout sauf enthousiaste à cette idée, je pris le parti de mettre mes aprioris dans ma poche, d’enfiler un déguisement de fortune… et nous voici dehors, dans l’obscurité, sous une légère pluie. J’embarquai au passage le fils d’un voisin ne pouvant l’accompagner ce soir-là. Ma B-A quotidienne.

Nous commençâmes notre tournée par une dame retraitée de l’Education nationale. La dame insista pour nous faire rentrer. Je découvris un foyer, avec un papi qui mitonnait de petits plats, les enfants de province venus pour l’occasion, les derniers préparatifs : le chapeau pointu, les griffes du petit monstre de 11 ans, le sac à confiseries à ne pas oublier…

La troupe s’étant ainsi renforcée, nous continuâmes notre expédition. Les vampires étaient menaçants, les fantômes effrayants, les squelettes inquiétants. Devant le péril, la plupart des voisins donnaient aux monstres en culotte courte qui des carambars, qui des sucettes, qui encore d’autres bonbons en tous genres. Sans oublier les sourires et les compliments devant les déguisements, accompagnés d’un clin d’œil complice aux parents accompagnateurs.

Chemin faisant, je fis la connaissance d’une voisine brésilienne, d’une autre irlandaise, d’un couple algérien… Chaque maison partageait les douceurs de son pays, et nous fîmes ainsi un petit tour du monde des sucreries.

Vers la fin de notre parcours, nous rendîmes visite à une dame très âgée, qui manifestement ne s’y attendait pas. Elle alla fouiller dans sa cuisine, à la recherche de quelques bonbons. Le butin fut maigre. Mais sans échanger un mot, nous nous mîmes d’accord pour prolonger notre séjour sur le pas de sa porte. Elle avait l’air si heureuse devant tous ces bambins, qui venaient interrompre la monotonie de ses vieux jours, que c’est à regret que nous la quittâmes.

Notre virée nocturne touchait à sa fin. Les enfants se répartirent les douceurs, les parents se saluèrent et je raccompagnai chez lui le petit voisin.

Sur le chemin du retour, j’avais le cœur content de ces moments partagés, de ces rencontres, de ces sourires. Mais le plus bel instant de cette soirée fut quand mon fils me dit : “merci de m’avoir accompagné, Papa, c’était cool.”

Ce soir-là, j’avais vécu mon plus bel Halloween.

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Pourquoi 55+5 = 60 ?

Desk lamp and book

Aujourd’hui, mon fils m’a posé cette question : “Qui a décidé que 55 + 5 = 60 ? Qui a inventé + et = ?”

Très bonnes questions, n’est-ce pas ?

Quelle joie que d’assister aux premiers questionnements philosophiques de son enfant !

Vous vous demanderez peut-être ce que j’ai répondu. Je lui ai répondu que personne ne l’avait “inventé”. Que c’était comme ça dans la vie, dans la réalité. Et que plus tard il apprendrait à “démontrer” le pourquoi des choses, ou l’impossibilité du contraire (démonstration par l’absurde).

Ceci dit, qu’est-ce que c’est que ce 55 ? Ce 5 ? Dans l’univers, il y a de la matière. Mais on n’observe pas de 55 ou de 5. On peut donc légitimement se demander si ce sont des inventions humaines. A moins qu’il ne s’agisse d’idées, tout aussi réelles que les atomes, dans une conception platonicienne ?

Qu’en pensez-vous ?

Mise à jour du 3 août 2019

Hier soir, le petit frère de 4 ans m’a demandé si le ciel était un mur. Je lui est répondu que non, que l’on pouvait toujours monter plus haut, qu’il n’y avait pas de limite.

La question ingénue et très profonde de mon fils est survenue inopinément. Quel beau cadeau pour son Papa ! Quelle joie de découvrir les questionnements de ses enfants !

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Mon interview chez Technicolor sur la datavisualisation

Livre blanc sur la datavisualisation
Livre blanc sur la datavisualisation

Le 26 mars dernier, à l’invitation de la technopole Rennes Atalante, j’ai eu le plaisir de présenter le concept et les usages de la datavisualisation. Cet exposé faisait suite à un ouvrage que j’ai écrit, dans le cadre de Smartwords, en 2013.

A l’issue de la présentation, j’ai pu répondre à 5 questions sur la datavisualisation. Mais de quoi parle t-on ? Découvrez-le ici en 2 minutes 13 !


Interview de Jérôme Delacroix, fondateur de… par Rennes_Atalante

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Katie Melua, à la maison

Ketevan, par Katie MeluaVous est-il déjà arrivé de tellement aimer un(e) artiste que vous l’écoutez très régulièrement ? Au point que sa voix vous accompagne, au fil des jours, devient familière. Un peu, justement, comme si cet artiste faisait partie de votre famille. C’est ce que je ressens avec Katie Melua, ce sentiment étant sans doute renforcé par le fait d’avoir pu l’écouter en concert au Palais des congrès, en 2013.

Quoi qu’il en soit, je ne saurais trop vous recommander son dernier album, Ketevan. D’album en album, c’est toujours le même plaisir. Continuez longtemps, Katie !

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Jouez, jeunesse !

Muriel Mayette-Holtz, Administratrice de la Comédie Française, à propos de la jeunesse
Muriel Mayette-Holtz

Extrait de la brochure 2014-2015 de la Comédie Française :

“Dans le débarras de nos adultes songes, une place, toujours, est faite à la jeunesse.  Avec douceur, avec tendresse, elle scintille en notre âme et conscience sur ces hôtes étagères que sont les responsabilités, la transmission, l’avenir ou encore le partage. Cependant, lorsqu’il nous est donné de la faire émerger à la lumière du réel, son éclairage
juvénile en nous se crispe irrémédiablement de colorations
inquiètes et de perspectives encombrées.”

Muriel Mayette-Holtz
Administratrice générale
de la Comédie-Française

Et si c’était ça, le grand défi de l’âge adulte ? Conserver la fraîcheur du regard, la clarté de l’esprit, la joie de vivre évidente, en sachant ce que l’on sait, en faisant ce que l’on doit ?

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Pleco, une application pour apprendre le chinois vraiment géniale !

Pleco Chinese English dictionary mobile applicationDepuis que je me suis remis sérieusement à l’apprentissage du mandarin, j’ai découvert de nombreux outils très utiles. Et il y a une application pour apprendre le chinois dont je suis résolument fan : Pleco, disponible gratuitement aussi bien sur Android que sur iOS. Elle est très complète. Les fonctions que j’utilise sont :

  • le dictionnaire chinois-anglais

Il permet notamment de dessiner les caractères avec le doigt ou de saisir le pinyin : très pratique !

Il est également possible d’installer des dictionnaires, supplémentaires, gratuits ou payants, pour travailler directement depuis le français.

  • la fonction OCR

Prenez en photo un caractère et Pleco vous propose la définition !

  • la fonction flashcards (ma préférée)

Cette fonction permet de s’entraîner à la mémorisation des caractères. On peut paramétrer des sessions de test (par exemple sur 100 caractères). Les caractères défilent les uns après les autres. On peut alors indiquer si l’on a reconnu le caractère ou pas. A la fin, le logiciel calcule un score de réussite. Sur option (payante), il est possible d’optimiser son processus d’apprentissage grâce à un module de répétition espacée.

La bonne idée de Pleco, c’est de proposer au téléchargement gratuit les caractères des différents niveaux du HSK, l’examen officiel permettant de mesurer ses compétences en chinois (un peu l’équivalent du TOEIC).

J’utilise les flashcards le matin dans le RER, et je peux vous dire que je perçois une nette amélioration dans ma mémorisation des caractères. Cerise sur le gâteau, l’utilisation des flashcards est ludique, et le temps de trajet passe comme une flèche !

Bref, Pleco est une application couteau-suisse pour apprendre le chinois, incontournable aussi bien pour les étudiants, pour les professionnels que pour les amoureux du chinois !

Mise à jour le 8 juin 2021 : application gratuite,  modules d’extension (dictionnaire français, répétition espacée)