Limites du système
Mise à jour du 1er août 2019
D’après un de mes collègues à Pékin, l’une des limites du système est que chaque épicerie ne peut accueillir qu’un client à la fois, pour des raisons de sécurité. Vraisemblablement, il n’est pas question que deux personnes se retrouvent dans un environnement clos, en dehors de la présence physique d’un salarié. Cela pose donc la question de la rentabilité et de la compétitivité de ce type de magasin automatique, sachant que le coût salarial d’un caissier reste faible en Chine et que des épiceries ouvertes 24h/24 avec des salariés en chair et en os, comme Seven Eleven, sont répandues dans les grandes villes de Chine.
D’après un article de Pandadaily, Bingobox cherche à accroître sa rentabilité en misant sur les économies d’échelle liées à une production de masse et en réduisant ses coûts. Pour se faire, la société cherche notamment à diminuer les coûts de manutention liés à l’apposition d’étiquettes RFID sur les produits, grâce à des systèmes de vision artificielle et au recours à des étagères intelligentes munies de capteurs.
Quoi qu’il en soit, toujours selon ce même article, la véritable question n’est pas tant celle de la rentabilité de Bingobox elle-même que celle des commerçants franchisés qui utilisent sa technologie. Ceux-ci doivent s’acquitter de coûts importants, qui font qu’un magasin automatique ne peut être rentable pour eux que que s’il est situé dans une zone de chalandise bien particulière.
2 réponses sur « J’ai fait mes courses dans un magasin automatique chinois »
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