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Se former avec l’Internet Society (ISOC)

Internet nous paraît familier, mais savons-nous au juste comment il fonctionne, et qui sont les acteurs qui encadrent son fonctionnement et son évolution ?

Pour le découvrir ou approfondir ses connaissances, l’Internet Society  (aussi appelée ISOC) propose différentes formations, dont une formation sur la gouvernance d’Internet que je viens de valider.

L’Internet Society est une organisation à but non lucratif qui a été créée en 1992 par Vint Cerf, Bob Kahn et d’autres pionniers qui ont mené à bien le développement technique de l’Internet. Elle est un acteur important de la gouvernance d’Internet au niveau mondial.

L’Internet Society propose un éventail de formations au sujet d’Internet, gratuites, mais exigeantes.

Formation ISOC
Il m’a fallu trente heures pour valider la formation sur la gouvernance d’Internet proposée par l’ISOC

 

 

La formation sur la gouvernance d’Internet, disponible en français, en anglais et en espagnol (voir descriptif) couvre notamment les sujes suivants :

– les protocoles d’Internet (comme les fameux “TCP / IP”),

– les processus de standardisation,

– les acteurs de la gouvernance d’Internet (tels que l’ICANN, l’IETF, le W3C, les gouvernements, les communautés techniques, la société civile…),

– les grands défis qui se posent à Internet : cybersécurité, inclusion, coopération, etc.

Surtout, cette formation fait prendre conscience que nous avons tous un rôle à jouer pour qu’Internet continue à contribuer à améliorer nos vies.

Je vous la recommande !

 

Modèle théorique d’évaluation d’une formation : Donald Kirkpatrick

Les directions des ressources humaines des entreprises, les instituts de formation et les formateurs eux-mêmes ont besoin d’évaluer l’efficacité des formations.

Pour ce faire, un modèle d’évaluation de la formation est souvent utilisé : le modèle à quatre niveaux de feu Donald Kirkpatrick, professeur émérite de l’Université du Wisconsin.

Évaluation d'une formation : modèle de Kirkpatrick
Évaluation d’une formation : modèle de Kirkpatrick

Niveau 1 : réaction

Il s’agit de l’évaluation de la satisfaction des participants : ont-ils trouvé la formation utile, intéressante et pertinente pour leur travail ?

Niveau 2 : apprentissage

Il s’agit de mesurer dans quelle mesure les participants ont acquis de nouvelles connaissances ou compétences.

Niveau 3 : comportement

Il s’agit de déterminer dans quelle mesure les participants parviennent à appliquer dans leur travail ce qu’ils ont appris pendant la formation.

Niveau 4 : résultats

Ce niveau évalue  après coup l’impact concret de la formation sur l’efficacité du travail des participants.

Technologies intellectuelles

En faisant des recherches sur l’intelligence artificielle, je suis tombé, par sérendipité, sur l’expression “technologies intellectuelles”, reprise par Nicholas Carr dans un récent article. Nicholas Carr indique que l’expression a été utilisée par le sociologue Daniel Bell pour désigner les outils que nous avons inventés pour augmenter nos capacités mentales. Parmi ces technologies viennent à l’esprit la lecture et son corollaire l’écriture, mais aussi le calcul. Des démarches comportementales visant à augmenter l’efficacité personnelle comme les techniques d’organisation, de communication  ou d’interaction dans des groupes en sont, à mon avis, d’autres exemples.

Sans entrer dans la distinction entre technologie et technique, on conçoit que ces pratiques doivent être apprises, peuvent devenir comme une “seconde nature”, mais ne sont pas instinctives. Elles ne sont pas inscrites naturellement dans notre développement cognitif, comme le langage. Nous ne sommes pas conçus génétiquement pour lire, compter, gérer le temps ou interagir de manière optimale dans des groupes.

Pourtant, si l’on prend l’exemple de l’écriture et de la lecture, on est fasciné par le fait que ces apprentissages deviennent si intimement liés à nous que nous les pratiquons comme naturellement.

Des technologies visant à augmenter l’efficacité comportementale, et pas seulement intellectuelle, ne pourraient-elles pas être aussi utilement enseignées, comme faisant partie de l’ABC de l’être humain en devenir, au même titre que la lecture et le calcul ?

Je pense qu’elles devraient faire partie de l’enseignement de base proposé à tous. L’étude d’ouvrages comme “Getting things done” (David Allen), The Evolution of cooperation (Robert Axelrod) ou How to win friends and influence people (Dale Carnegie) , seraient à mon avis au moins aussi profitable aux jeunes en formation que l’étude des racines carrées ou de la triangularisation des matrices…