Smartwords a réalisé récemment pour Ambrelia une interview du docteur Philippe Biberson. A l’occasion d’un événement réalisé en commun par Ambrelia et son partenaire, International SOS, le docteur Biberson a partagé plusieurs bonnes pratiques sur la manière dont une ONG (ou tout autre association humanitaire) peut travailler pour garantir la santé et la sécurité de ses collaborateurs et bénévoles sur le terrain.
Je termine la lecture de Delivering Happiness (traduit en français par L’entreprise du bonheur), de Tony Hsieh, fondateur de Zappos, leader mondial de la vente de chaussures sur le Web.
L’auteur y raconte son parcours entrepreneurial à la manière d’une aventure passionnante qui se dévore comme un roman. Il y livre de précieux conseils sur le rôle de la culture d’entreprise et sur la relation client. On peut toutefois émettre quelques réserves sur l’approche englobante de l’entreprise qu’il prône, dans lequel les individus finissent par se définir par les valeurs de leur entreprise. Le processus de recrutement centré sur les valeurs, malgré ses avantages, soulève également des questions. Jusqu’à quel point est-il nécessaire que l’individu rentre dans le moule de l’organisation pour s’y épanouir et pour contribuer au succès de celle-ci ?
A l’occasion de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat du 16 au 22 novembre 2015, j’ai eu l’idée de me présenter en une image.
A propos de Jérôme Delacroix
Mes activités d’entrepreneur ont en effet 4 dimensions :
les démarches et les technologies de la coopération, au travers de mon blog Coopératique
le marketing de contenu, au travers de ma société Smartwords
le travail nomade, puisque je pratique aussi bien le télétravail, que le travail chez mes clients ou en centres d’affaires (je n’ai pas encore essayé la planche de surf !)
et tout ceci sur deux thématiques de prédilection : le marketing et les systèmes d’information (IT)
Pour en savoir plus sur toutes ces dimensions, vous pouvez me suivre sur mes différents comptes Twitter : @jdelacr, @cooperatique et @smartwords.
Parlons peu mais parlons bien : je réalise avec effroi qu’un salarié payé au SMIC coûte à mon entreprise 2 040 euros, charges comprises. Pendant ce temps, lui n’a dans sa poche que 1128 euros.
Adam M. Grant est un auteur qui sait ménager des surprises à ses lecteurs. Son ouvrage, Give and take, a revolutionary approach to success, salué par la critique et best seller, en témoigne. C’est l’envie d’être surpris qui m’a poussé à télécharger le livre sur Amazon. Et je n’ai pas été déçu ! Le livre fourmille d’études et statistiques, et Adam Grant joue avec nos clichés en nous questionnant au fil des pages.
Parmi ces clichés, le fait qu’il faille être cynique et sans scrupule pour réussir professionnellement. Certes, des expériences ont été réalisées qui tendent à prouver que les méchants réussissent mieux en entreprise. Pourtant, les recherches que j’ai menées, à titre personnel, et mon expérience en tant que consultant en management coopératif, m’ont montré que la coopération (le donnant-donnant) était beaucoup plus efficace sur le long terme.
Les travaux d’Adam Grant vont encore plus loin : il démontre que les moins performants en entreprise sont généralement ceux qui donnent le plus aux autres (les givers)… mais que ceux qui réussissent le mieux sont, eux aussi, des givers !
Autrement dit, la générosité peut être la pire ou la meilleure des choses, dans le monde professionnel et ailleurs. Toutefois, Adam Grant souligne un fait intéressant : « le succès d’un giver a quelque chose de spécial : il se répand et fait boule de neige ».
Alors, si nous ne voulons certainement pas être un giver qui échoue, nous ne voulons pas non plus être un taker (le contraire d’un giver, quelqu’un qui cherche à maximiser son propre intérêt en toutes circonstances, même au détriment des autres) qui réussit.
Tout le mérite de Give and take est d’expliquer comment on peut s’épanouir en donnant, et réussir, en évitant les pièges du don de soi inconsidéré, qui ne conduit qu’à l’échec et au burn out. L’ouvrage étaye son propos sur des études sociologiques, des expériences, et de nombreux cas réels, dans de multiples milieux : enseignement, assurance, divertissement, et même la politique !
Loin d’une incantation stérile, il relève les difficultés que l’on rencontre lorsque l’on veut donner, et se termine par une boîte à outil fort bien fournie, permettant de pratiquer, en ligne et dans le monde physique.
Vous l’avez compris, comme des centaines de milliers de lecteurs, j’ai été emballé par Give and take.
Mise à jour du 5 octobre 2021 :
Un résumé détaillé de la traduction française du livre, Donnant-donnant, (ouvrage malheureusement épuisé) est disponible ici.
Voici une petite semaine que je suis arrivé à Pékin pour une mission exploratoire sur l’Internet en Chine. Pour mon client, l’OP3FT, je rencontre une série de parties prenantes de l’Internet dans ce pays (ICANN Chine, W3C Chine, Internet Society of China, CONAC, etc.). J’en profite pour passer du temps avec des amis ainsi qu’avec ma belle-famille. Et dans ces moments plus informels, je constate un phénomène majeur : la folie Weixin qui s’est emparée des Chinois, si j’en juge par ce qui se passe à Pékin, en tout cas.
Weixin (Wechat dans son appellation occidentale) est une application de partage / messagerie instantanée / microblogging, lancée par la société Tencent. Tencent n’en est pas à son coup d’essai sur le secteur, puisqu’elle est à l’origine de la messagerie instantanée QQ, utilisée depuis des années par les Chinois.
Weixin permet de partager des photographies, des messages incluant des émoticônes (le modèle économique du service repose en partie sur la vente de ces derniers), des messages vocaux, avec ses amis. Il n’est pas utile d’ajouter explicitement ses amis pour commencer à partager avec eux. L’application se base sur le numéro de téléphone de l’usager, et dès lors qu’un contact du carnet d’adresses a installé Weixin, il devient automatiquement un contact sur Weixin.
Ainsi, Tencent a parfaitement compris que c’était sur le mobile qu’il fallait lancer les nouveaux services de média sociaux, désormais. C’est particulièrement vrai en Chine où le téléphone est déjà, de loin, le premier appareil pour l’accès à Internet.
C’est incroyable de voir les jeunes de la générations 20-25 ans s’échanger leurs numéros de portable pour échanger sur Weixin. Mais ce qui est encore plus fort, c’est que le phénomène s’étend déjà aux parents, initiés par leurs enfants. J’ai ainsi une amie, professeur d’université, qui est devenue une utilisatrice assidue, alors qu’elle n’est pas du tout une geek. Elle apprécie en particulier la possibilité de créer des groupes privés pour échanger sur un périmètre plus restreint.
Comparaison n’est pas raison, mais j’ai l’impression que l’on retrouve en Chine l’engouement que l’on a connu vers 2007-2009 avec Facebook, en Occident. Cette mode de socialisation est tellement nouvelle, fun, que les gens sont accros. Mais je détecte déjà les prémices de ce que l’on connaît aujourd’hui sur Facebook : la lassitude ! Mon amie professeur me confiait ainsi que Weixin était potentiellement très chronophage. Ce n’est qu’un détail dans son discours pour l’instant, mais la graine de l’ennui me paraît déjà présente, ne demandant qu’à germer, une fois l’effet de nouveauté passé.
Ce qui me paraît aussi intéressant, c’est l’accélération de la diffusion depuis les publics jeunes vers les aînés. Il me semble (mais c’est subjectif) que cela a pris quelques années avant que les 50-60 ans s’inscrivent sur Facebook. Ce n’est pas d’ailleurs étranger au fait que les ados délaissent de plus en plus ce site, aujourd’hui. (Est-ce cool d’être friend avec ses parents sur le net ? Les ados cherchent plutôt à s’affranchir de la tutelle parentale !). La chose amusante, c’est que les ados migrent justement vers des solutions de type Weixin / Wechat : Line, Viber, Snapchat, etc. Or les parents sont déjà sur Weixin !
La diffusion ultra rapide de Weixin sera t-elle suivie d’une désaffection tout aussi rapide ? Weixin/Wechat : nouvelle star du Web social ou étoile filante ?
Les directions des ressources humaines des entreprises, les instituts de formation et les formateurs eux-mêmes ont besoin d’évaluer l’efficacité des formations.
Un site sera lancé prochainement pour permettre à des jeunes désireux de se lancer sur le marché du travail, mais dénué de réseau personnel, de se connecter avec des volontaires mieux introduits, notamment parmi les étudiants et diplômés de grandes écoles. Ce site, c’est Pote-emploi.
Une bonne initiative qui favorisera la mixité sociale et dont tout le monde profitera. Car en créant des connexions inattendues, c’est l’ensemble du cerveau collectif du corps social qui progresse.
J’ai reçu il y a quelque temps les nouvelles conditions générales de GDF-Suez. Vous savez, c’est ce genre de document incompréhensible qui finit généralement à la poubelle. Eh bien là, j’ai trouvé que la mise en forme du document était remarquable. GDF a utilisé un système de gras et de de barré pour montrer ce qui a été modifié dans leur conditions générales.
Conditions générales de vente (CGV) – GDF Suez
A l’inverse, il y a quelques jours, mon iPad m’a informé que les conditions d’utilisation de l’Appstore avaient été modifiées.
Une fenêtre m’affichait juste la page 1 sur des dizaines, la possibilité de poursuive ma lecture vers la page 2, et surtout un bouton accepter dès le bas de la page 1. Cela veut bien dire qu’Apple sait que 95% des utilisateurs ne liront pas les CGU. Il ne propose aucune aide pour comprendre la portée des changements.
Apple devrait s’inspirer de la politique de pédagogie et de transparence de GDF Suez en matière de conditions générales.